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Who Is Terence ?

  • : Toby Dammit's Trip
  • : Regarde-moi. Ne reconnais-tu pas le lieu inviolable de ton intime souffrance, la souffrance mirage, l'abîme avant le shoot et le suprême plaisir. Absorbe avec délice la douleur - au miroir que je te tends tu te reconnaîtras enfin - et t'envahira l'ultime extase que tu fuyais depuis l'enfance. Abandonne-toi.
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  • Terence Carroll
  • Ecrivain gigolo métaphysique à personnalité multiple, je me toque de l'excellente sorcellerie qui fait débusquer Dieu sous les jupes des filles. Night sky I'm sex and blood, no limit forever and ever. C'est sans espoir. Pourvou qué ça doure.
  • Ecrivain gigolo métaphysique à personnalité multiple, je me toque de l'excellente sorcellerie qui fait débusquer Dieu sous les jupes des filles. Night sky I'm sex and blood, no limit forever and ever. C'est sans espoir. Pourvou qué ça doure.

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"Mon amour, murmura-t-elle, 
nous allons nous appartenir 
dans un pays étrange que tu ne connais point.
Ce pays est celui des fous.
Je viens te dépouiller de tes sens vulgaires 
pour t'en donner d'autres plus subtils, 
plus raffinés.
Tu vas voir avec mes yeux, 
goûter avec mes lèvres.
Dans ce pays, on rêve, 
et cela suffit pour exister."
 
 
(Rachilde, 1885)





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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 23:02



Dans une autre vie, j'ai oscillé entre le rock gothique (voir mon article récent  => CLIC , avec vidéos de Joy Division, Sisters of Mercy et Bauhaus) et l'elektro. En fait je danse encore aujourd'hui surtout sur de l'elektro, même si le rock de Juliette & the Licks me fait tjrs craquer.

Bien avant Radio FG - musique techno 24 heures sur 24 à partir de 1992 -, et  ma bien-aimée DeLpHine PalATsi  DJ Sextoy de 1994 à sa mort en 2002, il y a eu le coup de foudre total en 1988

Un morceau qui m'a fait me donner corps et âme à la techno (mais j'ai plusieurs âmes) - à partir de là, j'ai écouté que ça, à fond au casque, nuit et jour en extase, seul, en boîte, en baisant... mon souvenir est que j'écoutais ce morceau, puis tous les morceaux elektro de l'époque, en permanence à la folie la pure énergie.

Ce morceau c'était "Rock to the Beat", du grand Kevin Saunderson (également écrivain au talent immense), par One-o-One. "Classé", en cette année 1988, dans la acid house. Ce truc m'hypnotisait. Faut dire que le clip de 1988 c'était du porno noir et blanc des années vingt, et avec ce son, c'était pour moi LA méga révélation.

Aujourd'hui il a un côté kitsch - et déjà 20 ans, ça fait tout drôle -, mais je l'aime tjrs.

(En voici la vidéo soft - évidemment la version X je peux pas la refiler ici.)

A écouter à fond et en boucle, car ça ne se goûte qu'après 3-4 heures d'écoute et de danse  non-stop :

 



En voici maintenant un excellent remix - mais où ont été curieusement supprimés les mots "aciiiiiiiiiiiiiiiid" et "ecssstasy"...



Puisque j'ai parlé de danse oversexy au début de la techno (1988), j'en profite pour placer un morceau qui est pour moi le summum du hand-bag époque 94-95 pour danser en boîte.

C'est les Twenty Fingers... et ça s'appelle "Don't Want No Short Dick Man !"

J'étais jeune, on me pardonnera... Mais alors, my God !... qu'est-ce que j'ai pu me la jouer - au Rex, à la Loco ou ailleurs -, sur ce morceau !!!!!! 

Bon, j'aime pas les clips qui l'ont illustré, alors je mets cette vidéo-ci (pour la fille, qui me rappelle une ex, de justement cette époque) :

 

 



J'aurais voulu ajouter une vidéo rigolote hyper dansante qui passait bcp durant l'été techno latino (1996), celle de Classed X, le morceau s'appelle "Comment tu veux qu'un mec te baise ?... - A foooooooooond !!!" Mais impossible de la trouver ni sur youtube ni ailleurs.

Je collerai ça ici une autre fois.


Pour finir, un petit saut dans le temps... Je saurai pas pourquoi, depuis le début de cet article, j'ai une chanson qui m'a trotté dans la tête - je vois pas le rapport avec la techno, mais bon, elle est dans ma tête, alors je te
la fais écouter...

 

C'est peut-être parce que j'ai bu, ce soir. J'ai plus l'habitude.

J'ai plus l'habitude de penser à quelqu'un. Alors j'ai envie de pleurer.

  

Terence

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18 août 2007 6 18 /08 /août /2007 23:35



Texte de E.M. Cioran :

 

"Quand on se perçoit exister on éprouve la sensation d'un dément émerveillé qui surprend sa propre folie et cherche en vain à lui donner un nom.

L'habitude émousse notre étonnement d'être : nous sommes - et passons outre -, nous recouvrons notre place dans l'asile des existants.

Celui qui méprise tout doit assumer un air de dignité parfait, induire en erreur les autres et jusqu'à soi-même : il accomplira ainsi plus aisément sa tâche de faux-vivant.

A quoi bon étaler sa cruauté lorsqu'on peut feindre la générosité - et inversement ? L'enfer manque de manières : c'est l'image exaspérée d'un homme franc et malappris, c'est la terre conçue sans aucune superstition d'élégance et de frivolité.

J'accepte la vie par dandysme : la révolte perpétuelle est de mauvais goût tout autant que le sublime du suicide.

A vingt ans on fulmine contre les cieux et la misère qu'ils couvrent. Puis on s'en lasse. La pose tragique ne sied qu'à une puberté prolongée et ridicule. Mais il faut mille épreuves pour en arriver à l'histrionisme du détachement.

Celui qui, émancipé de tous les principes de l'usage, ne disposerait d'aucun don de comédien, serait l'archétype de l'infortune, l'être idéalement malheureux. Inutile de construire ce modèle de franchise.

La vie n'est tolérable que par le degré de mystification qu'on y met.

Gardons au plus profond de nous une certitude supérieure à toutes les autres : la vie n'a pas de sens, elle ne peut en avoir.

Si on me persuadait du contraire, je me tuerais sur-le-champ."

 

 

Oksana-Kostina-1.jpg

Oksana Kostina
championne du monde de GRS
morte à 20 ans
11 février 1993
dans un accident de voiture
trois mois après son titre
 

"Still the Queen of our Hearts
Rest in Peace, Oksana"

 

Terence Carroll


Emil  M. Cioran, philosophe culte d'origine roumaine, héritier de Schopenhauer après avoir rejeté Leibniz, né en 1911 en Transylvanie, mort en 1995 le 21 juin (deux jours après, belle édition spéciale de 15 pages dans Libé). Oeuvre de base : "Précis de décomposition" ("Syllogismes de l'amertume", souvent cité, est hyper surévalué, se traînant au ras des pâquerettes).

**  Oksana Kostina, la plus extraordinaire danseuse gymnaste du monde, et ceci définitivement (je suis pas le seul à le dire, voyez les milliers de sites consacrés à la GRS). Née à Irkutsk (Sibérie) le 15 avril 72, morte près de Moscou le 11 février 93. Son mec conduisait en état d'ivresse (lui s'en est tiré, bien sûr). 
J'ai été raide dingue amoureux d'Oksana pendant trois ans, pleurant de joie à chacune de ses prestations... Et puis la cata, elle meurt ! Me reste qqs vidéos de la déesse, filmée en live, bcp plus belles que celles hébergées sur youtube - je les garde pour moi dans mon jardin secret.


 

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16 août 2007 4 16 /08 /août /2007 23:57



Stephen King !  *  Je vois mes petites dissipées qui rigolent...  *

On s'attendait sans doute à ce que je fasse part des techniques de mes modèles (dsl, j'ai pas ça en stock), ou que je dissèque les procédés d'écriture de mes écrivains cultes, genre Dostoïevski, Hamsun, Fante, Hesse, Jay McInerney, Bret Easton Ellis, Sherwood Anderson, Dickens, que sais-je ? il en est tant.

Bien sûr, j'ai étudié les romans qui m'ont fasciné, et me fascinent encore.

J'ai passé au tamis les Nabokov, les Dosto, les Dan Simmons, les Silverberg... ou les Chapsal, les Duras, les Despentes, les Le Clézio... J'ai fait des analyses détaillées, j'ai dû acheter tous mes romans cultes en 4 ou 5 exemplaires - au fur et à mesure qu'il n'y avait plus de place en marge pour les annoter...

Aucun écrivain ne m'a jamais réellement bluffé. Tous, je les analysais... et découvrais le nombre incroyable de "fautes" qu'ils commettaient, le nombre de phrases approximatives qui avaient échappé à leur sagacité, leurs maladresses (un jour je vous donnerai qqs exemples concrets de ce qu'un Nabokov - ou un Kundera, mais là c'est trop facile - peut s'oublier et partir en vrille alors même que je sais bien, moi, que là, le mec c'est pas un effet de style, il s'est bien planté)...

Ainsi j'en suis souvent venu à réécrire de A à Z (pour moi seul ? non non, ma belle), les romans qui m'avaient le plus touché.

J'ai ENTIEREMENT réécrit mes romans favoris. Justement parce que étant pour moi les romans repères qui me réconciliaient avec la littérature, je les voulais parfaits (ça va, le chevilles, Terence ?).

Sauf un : Dostoïevski. Mais ça, c'est une deal perso entre lui et moi.

Alors voilà que je vais ici me référer à un écrivain dit "mineur". Que je vais vous proposer deux pages de ce qu'il a écrit sur son art...

Eh bien, le King (le seul, le vrai, pas le crétin machiste et prétentieux dont on a commémoré aujourd'hui les trente ans de la mort), Stephen King, est celui qui a écrit les choses à la fois les plus simples, les plus profondes, et les plus humbles, sur l'art d'écrire.

Les voyages formant la jeunesse - je vous en fais part.

Juste deux extraits de ses réflexions sur l'écriture - l'un issu de son apprentissage, le deuxième à partir d'une question qu'on lui posa lors d'une de ses conférences.



1)  Extrait de "Ecriture - Mémoires d'un métier"  [2000 ; 2001 pour la trad. française]



[EDIT] D'abord un petit insert :

On notera le titre - trad. fidèle du titre américain - d'une formidable humilité...

[Sur le mot "métier"] 

Stephen King ne se la joue pas, c'est un garçon sincère et tourmenté, à 60 ans tjrs fidèle à lui-même, et il ne cherche pas à donner de leçons, juste à témoigner de son "métier" - mot qui prend toute sa noblesse dans la bouche de Stephen King - qui exerce sa passion. Il exerce sa "passion" !... donc pas un "métier" ? ben si, car ce mec écrit par nécessité intime et passion, mais bosse comme un dingue... C'est sa passion, mais c'est aussi son job, il doit être le meilleur possible pour distiller toute la substance qu'il veut nous faire partager.

Et écrire, c'est les muses si on veut, c'est surtout, chez l'écrivain comme en tout art, un travail de chaque instant, dans l'intendance des tâches quotidiennes comme au moment pointu : le moment du face à face avec l'ordi, et où on se lance dans l'expression de soi : taper le texte.


  Bien, Stephen ? C'est à toi... 

(Hors micro :) Rhalala... Allez, Stephen, sois pas timide...



[Ecriture - Mémoire d'un métier, p. 65 à 67 de l'Ed. de Poche]


[Juste avant ce passage, Stephen parle de ses laborieux débuts dans l'écriture (pour des journaux, pas l choix).
Il n'a pas une thune, est complètement perdu en tous domaines, y compris affectif, le spectre de l'échec total et d'une vie ratée ne cesse de le hanter. Bref ! Il cherche à vivre de sa plume, et il rame comme c'est pas possible, le pôvre.
Ici, il va enfin trouver qqn qui va lui "apprendre" des trucs importants pour écrire sans fioritures, être lu, obtenir un petit succès, et enfin - peut-être - pouvoir gagner qqs dollars avec sa plume.]




"On avait parlé de moi, et on s'était interrogé sur la manière d'orienter  ma "plume turbulente" vers des voies plus constructives.

Higgins avait contacté John Gould, rédacteur en chef de l'hebdomadaire Weekly Enterprise de Lisbon, et avait appris que le journal avait un poste de journaliste sportif à pourvoir...

"Prends ça ou crève", semblait dire l'oeil du conseiller d'orientation. Une interprétation de parano ? 40 ans après, je crois qu'il le pensait vraiment. Prends ça ou crève.

Intérieurement, je râlais. J'étais quitte avec le Dave's Rag, presque quitte avec The Drum, et voilà que le Weekly Enterprise de Lisbon me tombait dessus. 

Au lieu d'être poursuivi par les eaux, comme Norman McLean dans "La Rivière du Sixième Jour", j'étais un adolescent dont la Némésis était les journaux. Que faire, cependant ?

Une dernière vérification de la petite lueur dans l'oeil du conseiller... et je répondis avec empressement que je serais ravi d'avoir un entretien d'embauche.

Un entretien d'embauche ! Pour un poste de journaliste sportif !!! Le sport, j'y entravais que dalle !!!!!!

Le rédac' chef - Gould - m'accueillit avec une certaine réserve, mais aussi avec intérêt. Si cela me convenait, on se mettrait mutuellement à l'épreuve, me dit-il.

Devant cette malice dans l'ouverture, je me suis senti loin des bureaucrates habituels, et me sentis capable de faire preuve d'un peu d'honnêteté. Je lui avouai donc que je n'y connaissais pas grand-chose en sport. Voici ce qu'il me répondit :

"Les sports ? Ce sont des jeux que même les ivrognes arrivent à comprendre quand ils les suivent à la télé du fond d'un bar. Vous apprendrez. Suffit d's'y mettre."

Il me donna un énorme rouleau de papier jaune sur lequel taper mes textes - je crois que je dis encore l'avoir qq part -, et il me promit un salaire d'un demi-cent le mot.

C'était la première fois que qqn s'engageait à me payer pour ce que j'écrirais.

Mes deux premiers articles concernaient un match de basket au cours duquel un joueur de la Lisbon High School avait battu le record de points. L'un était un simple compte-rendu, l'autre, un aparté sur la superbe performance de Robert Ransom.

Je les apportai à Gould dès le lendemain, qu'ils puissent être prêts pour le vendredi, jour où sortait l'hebdomadaire. Il lut le compte-rendu, y apporta deux corrections mineures et le mit de côté.

Puis il attaqua le portrait, un gros stylo noir à la main.

Au cours des deux années que je passai encore à LHS, je suivis consciencieusement tous les cours de littérature anglaise, ceux de composition, de dissertation, de poésie, de même que les ateliers d'écriture. Mais John Gould m'apprit plus que n'importe lequel d'entre eux, et ce en moins de dix minutes.

Je regrette de ne plus avoir ce texte, qui aurait mérité d'être encadré avec toutes ses corrections, mais je me rappelle assez bien comment il se présentait, une fois subi le coup de brosse du stylo noir de Gould.

Voici un exemple :

".....................

  

[Pause, ma petite soeur m'appelle, une minute SVP, je reviens.]

 

Terence

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12 août 2007 7 12 /08 /août /2007 21:00



Pourquoi des vidéos amours lesbiennes - plutôt que gay ou hétéros ?

D'abord parce que ce sont les plus romantiques, les plus tendres, les plus pures, les plus belles, accompagnées souvent de musiques perso messages en elles-mêmes à la bien-aimée - de tous les témoignages vidéos d'amour, c'est avec mes chères goudous que je trouve la grandeur et l'élégance de l'amour fou.

Chez la femme il y a aussi ce message d'amour universel et de liberté qu'elle porte - ici en vidéos comme de tout temps, jusque dans la mythologie. Oui je sais je mythifie ici-même, je sais les déchirures entre filles, et blablabla. Mais bon.
 
Vénus, tout de même, c'est l'Amour - et Mars l'horreur. "Il est dans l'essence des symboles d'être symbolique..." Très juste, Auguste.

Bon, je suis sans doute pas très objectif... mais je me fie à mes rencontres, à ma propre vie. Et mon expérience IRL témoigne de ce romantisme fou très XIXème, musique techno ou pas, des amours saphiques.

Oui, préciser aussi qu'ici j'ai choisi des vidéos d'inconnues - dans cet article-ci pas de Katherine Moennig - pour Shane et The L Word j'écris des articles spéciaux, pour les personnages du show-biz en général, idem.

Là, donc, la pureté des grandes déclarations en diapos ou films de tout genre, animes & Co, les plus sincères témoignages qui soient - ce ne sont pas des actrices en représentation, au moins de ça on est sûrs.

Ces témoignages... Regardez, écoutez, là on a de l'émotion à l'état pur. De la Beauté - tout simplement.

Bon, pour commencer... je craque, je prends qd même - dsl - le générique de The L Word :

 

Bon, on passe à l'amour lesbien dans la Vie Réelle. Place donc aux témoignages "anonymes"...

D'abord celle-ci, sublime déclaration pour l'anniv des 2 mois d'un amour. "Pour toi ma chérie car je t'aime plus que tout bien qu'on soit du même sexe..." :



Et puis celle-ci, tout aussi belle (quoique un peu courte, hélas !), mais que je ne connaissais pas :

 



On continue - tjrs soft - celle-ci comme un conte de fées, musique gnangnan mais toute mimi avec ses mangas merveilleux... Un joli hymne, en images, à la différence : 

 



Bon, à nouveau deux filles qui s'aiment devant le monde entier par le Web - geste si beau, jamais ostentatoire, symbole de l'acceptation sans honte de sa sexualité...

 

 


Allez ! Pour finir je peux jamais m'empêcher de mettre des rigolotes - pour waow cette joie de vivre ! - sur les inévitables Peaches et leur méga tube "Fuck the Pain Away"...

 


Bon. A propos de mes petites goudous chéries, je sais j'ai pas encore fini mon article sur Delphine Palatsi - DJ Sextoy - je fais des recherches et dans mes fichiers c'est le bordel -, et je prépare un bel article sur l'écrivaine lesbienne et art-perfomer Persimmon Blackbridge (je traduis ses sites américains et c'est pas de la tarte !)...

A propos, merci Google de traduire même les prénoms des écrivaines - donc Persimmon Blackbridge devient Kaki Blackbridge lol, et l'héroïne de son roman "Prozac Highway", qui répond au doux prénom de Jam, s'appelle donc en France - grâce au génie de Google - "Confiture".

C'est qui le clown qui a conçu le traducteur Google ?  *

 

 

Terence

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12 août 2007 7 12 /08 /août /2007 14:49



"Voyons, ma petite ! Personne ne se marie jamais avec son amant !"
(Mme de Merteuil, à la vertueuse Cécile)



Le visage éburnéen et le regard métallique, je tire la porte vitrée de la cabine publique. Je suis las, et je vais tourner de l'oeil si l'abruti fièrement campé sur le combiné ne se casse pas dans la seconde. C'est un vieil homme, et le seul grincement de la porte que j'ai ouverte lui fait retrouver son naturel lâche et obséquieux. Il s'est voûté, il a peur, il a cessé de cracher au combiné ses larmes de vieillard.

Il a soudain lâché le combiné quand devant lui sans un mot j'ai dressé une main couverte de mon sang vivace et terrible de fraîcheur. Je me suis ouvert les veines il y a pas cinq minutes. Pas pour mourir bien sûr, juste pour le spectacle, et signer le trottoir de ma vie, et signer de la croix renversée, de quelques gouttes, les quidams perdus de ce début d'après-midi étouffant d'août à Paris, période où se multiplient les terroristes gonflés de bonnes causes bien dégoulinantes.

Le vieux a flippé. Brandir ma main rouge m'ouvre toutes les voies. Je fais mine de l'effleurer, et m'efface pour le laisser fuir, le pauvre craignant que mon sang justicier ne le visât juste là où il a péché, dans une terrible giclée sidéenne et pleine d'humour. Je suis amoureux de Faye Dunaway depuis que je l'ai vue tirer, et poser, dans Bonnie and Clyde. Je regarde mes doigts couverts de sang, magnifiques, si affinés, dessinés par les longues coulées, et je compose le numéro de Claude.

(Episode à replacer : entre la castagne chez moi, mes poignets tailladés, et mon arrestation.)



Terence

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11 août 2007 6 11 /08 /août /2007 00:38



Tu as les cheveux rouges
A l'onde et lisse corolle de ton bas-ventre
Eternelle éperdue je cueille un oeillet rouge
Chaque nuit me lisant ô ma douce
En mon nom tu te caresses - je regarde
Et me plonge en ton gris-vert mystère
Hélas ! Tu écris ta propre tragédie
Tu gardes tes jetons tu n'oses pas mettre la mise
Tu finiras en fait divers style télégramme
Ou musique de slogan - oui tu as peur du loup
Du bel abandonique l'affront facile et laconique
Alors ? Toi l'inconnue de la Seine emporte-moi
Ou toi, toi qui me lis - de toi à moi dis-moi toi
Que je cesse de rire à la Femme Promise
La nuit où mon sexe en ton sexe enfin je dormirai
Oubliant les lunes nuit après nuit qui accusent
Les yeux cernés de fatigue je rêve de ta forêt rouge
Te souviens-tu Peter Schlemihl son ombre perdue
Je te veux regarde-toi décide notre transe future
Prends chair - et fais que se mêle notre sang
J'ai tant donné de coups, diamant ! - j'enrage
Monte-moi à cru, diablesse, la danse de tes reins
Fera de nos deux vies une vie une seule - viens !

 

Terence Carroll

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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 21:41



Ici, danseuses kitsch - mais avec un génial interprète, Gainsbourg, chantant ce truc au martèlement inquiétant et envoûtant, "M. William" (de Léo Ferré) :

 



Mais là on passe carrément sur une autre planète au travers d'un vieux jerk psychedélique transformé par une gamine à la beauté fatale (et quel décor, quelles couleurs, c'est... oui vous avez deviné, c'est chez moi !).

La webcam est bien l'instrument du Diable, grâce à un film qu'a pas demandé 5 minutes vous entrez chez moi et cette enfant au corps abyssal se dévoile toute émoustillée devant vos yeux médusés :

 



Bon, dsl, je vous quitte, la nana qui danse, là, vient justement de m'appeler, je dois vite sortir acheter des munitions. Love on you. 

Et n'oubliez pas d'envoyer vos vidéos, on fera connaissance.


Terence

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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 23:17



James Morrow !!! Auteur inclassable de la SF - limite metaphysic heroïc fantasy -, le lire est permanente jouissance...

Voilà un auteur qui vous console de tous les maux (et Goddam ! j'en ai sacrément besoin ces jours-ci...), vous portant dans le monde parfaitement cohérent du conte bousculant tous les a priori des dogmes religieux tout en titillant la fibre mystique qui, seule, permet de tracer dans la jungle de nos doutes légitimes.

-  Putain, je comprends rien à ce que je raconte ! 
-  T'inquiète, Terence, coutume locale, faut t'y faire...
-  Mince, mais Chuichezmoi, moi ! 

(Je t'aime, Chuipala, dis-le pas à Vanessa.)

En pensant à Derdre, sauvageonne qui me torture traîtreusement, je viens de relire celui qui parvient à me faire rire même au moment où toute ma vie s'écroule.

-  Trouvez chaque semaine un moyen de détruire votre vie, écrivez-moi. Paiement par carte bancaire. Facilités.

Donc, ce cher étrange auteur : JAMES MORROW.



(Rapido, la 4 de couv de 2 de ses bouquins.)



 Notre Mère qui êtes aux Cieux

 

-  Non, Julie ! Pas ça ! Ne recommence jamais ça !
-  Mais pourquoi, p'pa ?

Ce que Murray Katz ne dit pas à sa fille qd il la voit marcher sur les eaux de la baie d'Atlantic City, c'est qu'elle a eu un prédécesseur illustre. Qui a très mal fini...

Car la fille de Murray n'est pas une enfant comme les autres. Elle lui est venue par hasard. A la banque de sperme, ils ont appelé ça une "parthénogenèse inversée". Le produit d'un spermatozoïde et... d'un ovule, mais de qui ?

Et qd la gamine commet ses premiers miracles, Murray, pétrifié, comprend la vérité : Julie est la fille de Dieu !

Pour un père célibataire, élever une enfant n'est déjà pas facile, mais avec une Mère pareille !


***

 Le Jugement de Jéhovah


Martin Candle, juge de son état, coule des jours paisibles à Abaddon, petite ville près de Philadelphie. Marié sur le tard, il adore Corinne, son épouse. Il rend la justice avec équité, un excès de vitesse par-ci, une querelle de voisinage par-là... Oui, Martin Candle est heureux.

Jusqu'au jour où son médecin détecte un cancer de la prostate, à un stade trop avancé. Désespérés, Corinne et lui entreprennent un pèlerinage à la Cité Céleste, en Floride.

Là repose le corps de Dieu, immense carcasse de 3 km de long, dans un immense caisson réfrigéré. On peut visiter la divine enveloppe, qui accomplit, dit-on, des guérisons miraculeuses.

Mais le Tout-Puissant n'entend pas la prière de Martin. Pire, Corinne se tue en voiture.

Alors Martin se révolte et fonde la Société de Job. Son but ? Passer Jéhovah en jugement auprès de la Cour Internationale de Justice de La Haye.

Chef d'accusation : crimes contre l'humanité.


***



Pour achever de vous convaincre de lire James Morrow, je suis en train de vous choisir un extrait de chacun de ces deux bouquins, car je voudrais mettre l'accent, plutôt que sur le côté iconoclaste sur lequel jouent les accroches des 4ème de couv, sur le style et la poésie de l'auteur - sa générosité et... sa foi !




Terence

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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 19:46


Une archive rare, ce bout de fil créé grâce à Mélie. 

Aujourd'hui le CdC est mort. Cette archive date de cette lointaine époque où le CdC était encore le QG des rencontres ambigües (et plus, si affinités), un lieu où ça se castagnait dans les règles de l'art, et où l'on rencontrait l'âme-soeur lors de nuits somnambules derrière son écran. 

Une Cour des Miracles underground et oversexy, la grande classe ! - souvenez-vous - et ses figures mythiques - telle Naïve.

Ici, posts des 2, 3, 4 novembre 2006...



[Fil créé par Mélie] "Fil... dans ta chambre". 2-4/11/06


 
 
[fil] dans ta chambre - 02/11/2006 - 03:22:06
 
 
 
Terence
69 messages
Moyen bloggeur
 
J'avais pas remarqué ce fil ! Super idée pour de cet angle se présenter. Bon, pour cette nuit je fais bref.
 
Primo, moi c'est pas dans ma chambre que je cherche les bras de Morphée. Ma chambre est un lieu trop intime pour y dormir.
 
Et puis, pourquoi dormir - à moins d'être out of order. 1 heure de pranayama = 4 heures de sommeil.
 
Ma chambre en trois mots:
 
Un lit immense japanese style, aux murs affiches géantes de soirées musicales (Juliette and the Licks 2005, DJ Sextoy au Pulp 2001, Iggy Pop 2004...), d'écrivains (Elsa Morante, Jean Genet...), mes ordis, deux tables de jeu (1 échiquier, 1 go-ban, pour jouer contre moi-même), mon chevalet, ma chaîne, des miroirs partout.
 
Puisque je les ai cités, j'en profite pour conseiller:
1) D'Elsa Morante, "Menzogna e sortilegio".
2) De Jean Genet, "Le Condamné à mort".
 
Voilà ma chambre, d'où en ce moment même, Phil Glass en fond sonore, je vous écris...
 
 
Je sais j'ai trop l'esprit christique, je veux changer le vain en mots
 
 
 
[fil] dans ta chambre - 02/11/2006 - 19:40:53
 
 
 
Terence
69 messages
Moyen bloggeur
 
Je me suis présenté par le "décor" de ma chambre, cette nuit dans ce fil (> juste ci-dessus, faudrait un peu percuter, zéro intervention sur le sujet depuis).
 
Cette trame dans laquelle nous vivons, et d'où nous postons nos articles, n'est-elle pas une façon de nous mieux discerner les uns les autres devant nos écrans ? 
 
Je serais heureux, moi qui suis nouveau bloggeur, de faire un peu connaissance avec les nouveaux et anciens d'over-blog et du CDC, et je pense que nous tous, nous savons combien notre décor est révélateur de nos personnalités...
 
Alors je relance l'idée, dévoilez-vous, depuis ce lieu où vous vous retrouvez face à face avec vous-même et votre écran.
 
LOVE, HARMONY & FAITH
 
Terence
 
 
Je sais j'ai trop l'esprit christique, je veux changer le vain en mots
 
 
 
[fil] dans ta chambre - 02/11/2006 - 22:17:53

Simplement Cat
24808 messages
Blogueur absolu
deux fenêtres avec des voilages framboises dont un a pour tringle à rideau une cross de hokey pour gaucher ...
un ficus benyamin haut de presque deux mètres ...
un coffre en bois de marin qui appartenait à mon père, sur le coffre un coussin dame à la licorne
une commode en pin immitation une radio jukebox,
une boite qui roule où j'ai mes trucs de bricolage pour mes collages papier ...
un cadre avec dedans un abécédaire type moyennage brodé ... un lito intitulé homme+arbre+vent ...
deux dream catcher, deux amulettes amerindiennes, une prière amerindienne sur une peau de bête, une flèche indienne avec la pointe en cuivre ... ma croix de communion ... même si je ne suis pas croyante ...
mon lit 1m40 de largeur (basique) sommier sur quatre pieds ... couette ... un traversin trois oreillers ... un plaid ...
un tapis au pied du lit et un du coté droit
un repose pied en pin fait par mon arrière grand père qui me sert de table de nuit (coté gauche)
radio réveil cube nafnaf bleu ... lampe framboise ... ma trousse à médoc rose ... trois bouquins ... gaviscon ... carbosisteine ... bouteille d'eau ...  
les objets amérindiens sont au dessus de ma tête de lit   tu vois terence, d'une banalité sans nom
j'ai oublié un fauteuil en rotin avec comme peluche un ours polaire et simplet et l'ours jaune en peluche cadeau de ma grand mère ...
il y a toujours un peu de folie dans l'amour, mais il y a toujours un peu de raison dans la folie (Nietzsche)
 
 
 
[fil] dans ta chambre - 03/11/2006 - 12:50:49
 
 
 
Terence
69 messages
Moyen bloggeur
 
(Dis donc, là on a tous les détails. Manque juste une photo.)
 
Je trouve génial une plante verte de 2 mètres dans une chambre !!!
 
Tes grigris - amulettes et autres objets symboliques, tel le coffre de ton vieux loup de mer)... Je pense au scorpion noir - compagnon mort, rapporté d'une balade d'un mois dans le Sahara à la rencontre des "hommes bleus"...
 
Tout ça, Blackevil, est très évocateur...
 
 
 
Je sais j'ai trop l'esprit christique, je veux changer le vain en mots
 
 
 
[fil] dans ta chambre - 03/11/2006 - 12:52:59

Simplement Cat
24808 messages
Blogueur absolu
hum le coffre de mon père, c'est la seule chose que j'ai de lui ...
et je ne veux rien d'autre ... je ne le vois plus depuis 23 ans
 
je ne sais si cela est évocateur, mais c'est une partie de mon univers
il y a toujours un peu de folie dans l'amour, mais il y a toujours un peu de raison dans la folie (Nietzsche)
 
 
 
[fil] dans ta chambre - 03/11/2006 - 12:54:15

Simplement Cat
24808 messages
Blogueur absolu
rhaaaaaaaaaaaaa
j'avais pas vu moi aussi je dis les "hommes bleus" ... j'ai une histoire particulière avec ses hommes là ... quelque chose que peut de personne peuve comprendre
il y a toujours un peu de folie dans l'amour, mais il y a toujours un peu de raison dans la folie (Nietzsche)
 
 
 
[fil] dans ta chambre - 04/11/2006 - 01:55:57

Mélie
4455 messages
Dieu du blog
genial, merci Terence de cette engouement à poursuivre
en effet un intérieur est revelateur d'une personnalité je pense
hello Cat, charmant
¤¤¤ Animes et Décoration d'Intérieur ¤¤¤
 
 
 
[fil] dans ta chambre - 04/11/2006 - 02:16:22
 
 
 
Terence
69 messages
Moyen bloggeur
 
Hello Mélie,
 
C'est super d'apprécier nos chambres à toi ouvertes, mais toi-même, Mélie, allez ! Lève le rideau et dévoile un coin de ton jardin secret, ce lieu où, si les objets / bibelots / déco / meubles - et je parle pas du lit - pouvaient parler, nous feraient peut-être rougir.
 
Le yeux sont les fenêtres de l'âme, dit-on, la chambre est souvent le refuge de ses secrets... jusqu'au journal intime, parfois, planqué dans le tiroir d'une table de chevet.
 
Alors, Mélie, qqs mots pour les 400000 bloggeurs d'over-blog ? OK ? A toi, jeune inconnue...
 
 
Je sais j'ai trop l'esprit christique, je veux changer le vain en mots
 
 
 
[fil] dans ta chambre - 04/11/2006 - 02:16:58

dodo-kun
63 messages
Moyen bloggeur
moi je sais
... nothing is forever ...
 
 
 
[fil] dans ta chambre - 04/11/2006 - 02:28:25
 
 
 
Terence
69 messages
Moyen bloggeur
 

 
Alors ?.
 
 
Je sais j'ai trop l'esprit christique, je veux changer le vain en mots
 
 
[fil] dans ta chambre - 04/11/2006 - 02:29:29

dodo-kun
63 messages
Moyen bloggeur
et puis quoi encore pas envie de me faire tuer moi
... nothing is forever ...
 
 
 
[fil] dans ta chambre - 04/11/2006 - 02:37:01

Naive
18 messages
Nouveau

Bonne nuiiiiiiiiiiiiiiiiiit !

*+* Le Retour de l'Epaule Choquante *+*

 
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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 23:54


Weapon of Choice (Fatboy Slim)

 

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