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Who Is Terence ?

  • : Toby Dammit's Trip
  • : Regarde-moi. Ne reconnais-tu pas le lieu inviolable de ton intime souffrance, la souffrance mirage, l'abîme avant le shoot et le suprême plaisir. Absorbe avec délice la douleur - au miroir que je te tends tu te reconnaîtras enfin - et t'envahira l'ultime extase que tu fuyais depuis l'enfance. Abandonne-toi.
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  • Terence Carroll
  • Ecrivain gigolo métaphysique à personnalité multiple, je me toque de l'excellente sorcellerie qui fait débusquer Dieu sous les jupes des filles. Night sky I'm sex and blood, no limit forever and ever. C'est sans espoir. Pourvou qué ça doure.
  • Ecrivain gigolo métaphysique à personnalité multiple, je me toque de l'excellente sorcellerie qui fait débusquer Dieu sous les jupes des filles. Night sky I'm sex and blood, no limit forever and ever. C'est sans espoir. Pourvou qué ça doure.

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dans un pays étrange que tu ne connais point.
Ce pays est celui des fous.
Je viens te dépouiller de tes sens vulgaires 
pour t'en donner d'autres plus subtils, 
plus raffinés.
Tu vas voir avec mes yeux, 
goûter avec mes lèvres.
Dans ce pays, on rêve, 
et cela suffit pour exister."
 
 
(Rachilde, 1885)





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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 16:15

 

Terence Carroll
 

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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 19:13


Pour Laure,
cette piqûre de rappel,
"Regrets éternels"



Dans la rubrique "Amours : mes ruptures", je n'ai jusque-là posté qu'un article. C'est pas que je trouve le sujet délicat. Mais bon...


Et puis, y'a pas d'blême, les pauvres petites chattes je change leurs prénoms... Tjrs gentleman, Terence.

Je culpabilise ? Pas tant  que ça - sinon je garderais pas si précieusement les photos des étreintes, les films des prouesses athlétiques, etc.

Oui je précise, chez moi, y'a pas que des dictaphones branchés en continu, y'a les caméras.

Faut avouer qu'au visionnage c'est sensations garanties, waou c'qu'on est beaux, ou merde ça y est je pleure, ou fou rire, bref ! je suis Grand Archiviste devant l'Eternel, et Dieu au Jugement Dernier pour mon cas perso je lui fais tout le job - merci c'est calculé, c'est un deal comme aux United States on plaide coupable c'est tout bénéf et le truc, les "circonstances atténuantes", on s'en tire avec retour gratis à Disneyland, ses fées gore et ses princesses à poil, 20 dollars la turlute, 40 le tire-bouchon chinois -  la vie normale, quoi. Merci Mac Carthy.

Bon, je suis un collectionneur repenti. Quoique.

Voilà. Qqs pièces à conviction avant autopsie, en guise de branlettes "Voici voilà", "Gala" style, mais surtout un bel hommage à la condition féminine.

Je commence par la petite lettre d'une fille qui, qd on vivait ensemble, avait 16 ans (moi 24) et avait ce truc "premier amour" hystérico-spontané sublime - et ce genre de filles faut faire gaffe c'est une drogue dure je m'y connais, putain le manque après ! et dans la journée faut en choper une autre, grave le manque surtout qd elles baisent géniales, et Isa elle était comme ça, un petit génie.

De la baise. Pas pour écrire des lettres :

 


Mon amour chéri, je viens de rentrer.


Mon amour comme tu m'as fait mal, je ne peux pas croire que c'est toi qui me traites ainsi ce n'est pas mon amour.

Tu m'as dit que tu nous n'avions plus rien à nous dire et que tu te foutais de ce que je faisais.

Je vais essayer de faire comme toi et "classer" notre histoire. Je te l'ai dit je vais sortir avec n'importe qui. Je dis pas ça pour t'embêter mais parce que si c'est fini il faut que j'essaie de m'en sortir et de m'étourdir et la seule solution c'est de prendre un amant qu'il meuble ma vie un moment.

S'il y avait encore un espoir pour nous deux je ne le ferais pas si tu pouvais me traiter autrement en ce moment je serais moins désespérée.

Si tu as quelque chose à me dire viens me chercher demain soir à la sortie du lycée.

Sinon pour les clés je les garde je viendrai avec mon frère pour mes affaires.

J'espère tout de même que tu viendras me dire au revoir à la maison. Je te fais pas du chantage essaie de comprendre.

Mon amour je t'aime.


Isabelle

 


C'est tellement mimi. Je te devais bien ça, Isa, t'as pas vécu pour rien, maintenant t'es en ligne et putain non seulement t'es célèbre mais tu vas en faire, des jalouses !

Bon j'ai choisi une bafouille hyper soft pour cette 1ère "lettre de rupture".

Qui d'ailleurs n'en a pas été une, elle a été qu'un avant-goût, le meilleur c'est tjrs pour la fin.

Le lendemain elle me croise dans la rue faisant le mariole avec une autre gamine tout aussi belle et oversexy, elle s'est jetée sur nous deux en hurlant - ma copine effrayée la jupette ras le bonbon (je précise car ça rendait la scène super rigolote) levant haut les bras se protégeant le visage -, puis Isa en larmes à genoux sur le trottoir - et grave l'attroupement - s'agrippant à moi elle a supplié en sanglots avec de grandes tirades incroyables c'était sublime - théâtre happening gratis - pour les zombies parisiens engoncés d'ennui c'était la fête.

Et moi le truc, merde, je bandais à mort, c'est comme un rêve son petit cul, et ses sanglots, et à genoux elle sait faire ça aussi ? je l'ai relevée - applaudissements de la foule -, carrément portée dans mes bras (elle pesait même pas quarante kilos), c'est comme qd on fait du cheval et que c'est tellement beau au galop on fait corps on forme qu'un seul animal, j'ai couru and back home oui c'est pour consommer tout de suite qd c'est tout chaud et ça l'a achevée.

Qqs jours après elle s'est pendue.

Putain la spontanéïté.

 

Terence Carroll

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 22:45







 

Me revient en mémoire la lumineuse critique du chef-d'oeuvre de Amos Kollek, par Aude Benjamin, parue dans la revue Technikart de juillet 2000, et il me faut aujourd'hui, c'est viscéral, revoir cette petite merveille aujourd'hui introuvable en DVD et, ô mon amour, t'en refiler ma propre analyse (souviens-toi, "Ne t'inquiète de rien...").

Ce soir je me suis ainsi repassé "Sue perdue dans Manhattan"... ça fait dix ans que je visionne et revisionne le film, chaque fois je me fais démolir : tandis que Sue, peu à peu, inexorablement, est soustraite du monde des vivants, le rayonnement de son intégrité et de sa noblesse menace de me faire basculer avec elle dans la poésie pure.

Rien que ça.

Okay. Restons calme. La phrase que j'ai placée en titre de cet article est la conclusion ouverte de l'analyse d'Aude Benjamin. J'y répond d'emblée... n'est-on pas "en plein dans le crucial", dirait Virginie Despentes ("Baise-moi") : Sue descend-elle aux enfers avec en filigrane une telle lucidité ? Oui bien sûr, puisque la "fatalité" - au sens de Sarah Kofman - l'a élue. Il y a en elle la figure de l'ange.

Sue s'est dérobée à ce que l'on attend d'elle. En tout point, pas seulement socialement. En acceptant cette exclusion, son incapacité à combler qui que ce soit, elle rejoint Lilith, la "BANNIE des textes", celle que rien ne peut aliéner.

Sue n'a pas d'histoire, pas de poids, pas d'âge, pas d'avenir. Elle est légère comme son foulard de soie. Elle ne connaît - elle le dit elle-même -, qu'un mode de communication, le SEXE. On est d'accord, il n'y a pas d'autre mode de communication ! Anyway... et les mots, dammit !!!... Mais avec les mots, on s'élabore, on n'articule que des LIENS, et oui, en hypertexte - on peut parler de dialogue, mais hâché : la relation par les mots, on le sait, reste depuis la nuit des temps l'imposture par excellence. Avec le sexe, on parvient à se perdre, i.e. se connaître enfin, se RE-connaître par les gouffres (merci Henri Michaux). 

Sue, si elle s'accrochait, pourrait s'en sortir, repasser through the looking-glass. Mais bienheureusement elle GLISSE irrémédiablement vers le vide. La solitude, la mort, la découverte de la seule vérité qui soit : le vieux leurre "cogito ergo sum" est depuis Nietzsche devenu : je comprends d'où je suis... donc je suis." 

Schopenhauer, déjà : "Le degré d'existence d'un être est fonction de son degré de conscience."


Paradoxalement, ce vide n'est pas rien : le "creux de l'existence", selon le mot de Paule Salomon (in "La Femme solaire", Ed. Albin Michel), est au contraire la base cathartique primordiale.

Dieu a laissé un espace sans dieu. L'univers est né parce que Dieu, l'infini, a laissé un vide à partir duquel la création nous incombe.

Sue - Lilith, la lune noire, errant dans les abysses de la solitude pour avoir refusé la normalité des apparences - vivra avec une singulière passion des aventures sans lendemain :

SUE N'EST PLUS GARANTE DU LIEN MAIS DU TROUBLE.

Elle est celle qui échappe toujours, celle qui sait que ce que chacun peut apporter à l'autre, c'est le manque.

C'est-à-dire le DESIR.


Terence Carroll

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 06:04


Ce matin, surpris de m'être réveillé, je me prends pour mon propre fantôme.
Hier soir, sur mon journal papier, j'avais écrit ceci... 




Puis j'avais gobé, avec qqs verres de cognac, un peu trop (euphémisme) de ceci...

 

Et ce matin je me retrouve - normal - dans le néant, sauf que ma lampe de chevet est restée allumée, merde !...

"Qd je pense à une histoire de fantômes, je songe à des fauteuils à bascule qui se balancent tout seuls, à des cris qui retentissent dans une pièce vide, à des enfants frileusement serrés près d'un vieillard au long visage austère racontant - le verbe grave et l'accent lugubre à souhait - de sinistres histoires de défunts..."

Un truc dans le genre.

Je pense souvent à moi comme une enfant perdue de toute éternité, à jamais consciente d'être perdue et seule. Claudia, l'enfant vampire décrite par Ann Rice, résignée, peignant sa crinière blonde avec en fond sonore le terrible battement du Coeur Récalcitrant d'Edgar Allan Poë. 

Je me pense en orpheline de toute l'humanité.

Dans les contes (Andersen, Grimm,... jusqu'à Wilde), souvent on lit ce genre de phrase dite par une jolie nana dépenaillée, aux yeux tristes et à la longue chevelure à la gipsy :

-  MAIS QUI VOUDRAIT D'UNE PAUVRE ORPHELINE ?...


Ma lampe de chevet                             




Terence Carroll

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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 15:08


Je cherchais dans mes docs Word qqs biscuits pour nourrir mon projet de qqs articles sur le queer savoir, qd je suis tombé sur ce fil du CdC lancé en 2006 par Naïve (vers les "minuit", c'est son heure...).

Et où elle cite ma chère Judith Butler, auteur de "Gender Trouble, Feminism and the Subversion of Identity" (1990), bouquin référence qui ne sera traduit en France qu'en 2005 (Ed. La Découverte).

Ce fil annonce des lendemains amazones - on y voit déjà le genre de réacs à serrer...

 

 

[ Naive]  Des corsets dans le coin ? Féminisme, queer, etc. etc.  - 19/11/2006 - 02:05:20


Naive
71 messages
Moyen bloggeur

Juste une question .... Pour savoir

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

  Tous ses posts   Voir le blog de Naive 

 

- 18/11/2006 - 23:54:26

 


Leonard Eliot
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moi j'en ai mis dans ma jeunesse, pour un spectacle de Cabaret..

Ca va, ca ne m'a pas trop serré

  

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 00:00:15


Naive
71 messages
Moyen bloggeur

et tu ressens quoi avec ?

Plaisir ou pas ?

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 00:01:55


Leonard Eliot
0 message
Nouveau

Ooh c'était de l'impro, mais dans le style de Cabaret, l'univers un peu (complètement) décadent de l'entre-deux guerres allemand

You'd like the light here

 

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 00:05:17


Naive
71 messages
Moyen bloggeur

ca devait etre cool

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 00:05:31


Aaricia
4479 messages
Dieu du blog

j'aime bien je trouve ça sexy donc plaisir oui si on veut

mademoiselle paresse à Ob, elle traîne, elle pérégrine

 

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 00:06:21


Naive
71 messages
Moyen bloggeur

Bon allez je file je dois rejoindre des gens en boite

Pluche

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 00:45:26


Templarius
846 messages
Maitre bloggeur

Ah les corsets ..... c'est mon péché mignon, je resiste pas à une nana en corset.

Je suis pauvre et je n'ai plus que mes rêves. J'ai déroulé mes rêves sous tes pieds, marche doucement, parce que tu marches sur mes rêves.

 

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 00:48:38


Aaricia
4479 messages
Dieu du blog

tu ne m'as pas l'air d'un type qui résiste beaucoup de toute manière

mademoiselle paresse à Ob, elle traîne, elle pérégrine

 

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 00:49:29


Derdre
10 messages
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Bustier plutôt.

celui qui marche ne peut que passer

 

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 01:47:44


.LuNa
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Et dire que des femmes se sont battues pour ne plus porter cet instrument de torture...

Vulgaris

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 01:49:53


Naive
71 messages
Moyen bloggeur

Et DIRE QUE DES FEMMES SE BATTENT ENCORE AUJOURD'HUI POUR POUVOIR ETRE LIBRE DE FAIRE CE QU'ELLES SOUHAITENT FAIRE SANS SE FAIRE CRITIQUER

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 01:50:26


Naive
71 messages
Moyen bloggeur

Le plus grand feminisme c'est de tolerer le choix de chacune ..........

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 01:51:29


.LuNa
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Ben ça tombe bien j'suis pas féministe...

Vulgaris

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 01:52:20


Naive
71 messages
Moyen bloggeur

ouais, ca m'etonne pas tu devrais lire ca ca te ferais ptet du bien

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 01:52:52


Naive
71 messages
Moyen bloggeur

Le nouveau livre de Virginie Despentes n'est pas un roman, mais le récit intime et militant d'une femme née avec la révolution sexuelle à la fin des années soixante. Punkette violée à l'âge de 17 ans par trois banlieusards qui la prennent en stop, prostituée occasionnelle sélectionnant ses clients sur minitel deux ans plus tard, réalisatrice de 'Baise-moi' qui connut les détracteurs et les censeurs que l'on sait, Virginie Despentes raconte pour la première fois, avec pudeur et véhémence, comment elle est devenue Virginie Despentes et conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution et la pornographie. Mêlant les réflexions inspirées par la lecture des grandes féministes américaines, méconnues en France, d'Angela Davis à Joan Rivière en passant par Gail Pheterson et Judith Butler, et les coups de gueule contre la soumission complice de chacun et chacune à un ordre établi dans lequel la répartition des rôles et des pouvoirs interdit l'épanouissement de tous, ce texte porte sur la féminité et le rapport entre les sexes aujourd'hui.

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

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[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 01:56:25


.LuNa
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Oui, oui despentes et d'autres aussi...
 
Mais je prefere badinter...

Vulgaris

 

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 01:56:26


Naive
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Moyen bloggeur

j'ai le bourdon je me suis tallée d'une soirée en tacos trop peur du dehors ca craint du boudin

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

 

 

 

[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 01:58:26


Naive
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Moyen bloggeur

Moi je me sens beaucoup plus proche du phenomene queer juste pour rassurer les hommes, non je ne vous hais pas du tout, bien au contraire

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

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[ Naive ] Y a t-il des gens qui mettent des corsets dans le coin ? - 19/11/2006 - 02:00:18


Naive
71 messages
Moyen bloggeur

Pour info, le phenomene QUEER C'est CA


il n'en reste pas moins qu'il sert avant tout de point de ralliement pour ceux qui - hétérosexuels compris - ne se reconnaissent pas dans l'hétérosexisme de la société, et cherchent à redéfinir les questions de genre (Gender Studies).

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

 

 

 

[ Naive ]t des corsets dans le coin ? feminisme, Queer, etc etc - 19/11/2006 - 02:04:35


MiniBiker
13 messages
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Quand j'étais petit je pensais que Queer c'était réchauffer les aliments jusqu'à ce qu'ils soient assez chaud pour les manger. (je déconne-là)

Rejoins le Club "Funny Angels", adopte la "BarakiWayOfLife"!

 

 

 

[ Naive ]t des corsets dans le coin ? feminisme, Queer, etc etc - 19/11/2006 - 02:04:50


Naive
71 messages
Moyen bloggeur

copié collé pour les flemmards de cliquer le lien ....

Considérant le
genre comme un construit et non comme un fait naturel, la théorie queer est avant tout une possibilité de repenser les identités en dehors des cadres normatifs d'une société envisageant la sexuation comme constitutive d'un clivage binaire entre les humains, ce clivage étant basé sur l'idée de la complémentarité dans la différence et censé s'actualiser principalement par le couple hétérosexuel.

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

 

 

 

[ Naive ]t des corsets dans le coin ? feminisme, Queer, etc etc - 19/11/2006 - 02:10:15


Naive
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Moyen bloggeur

Let's talk about sex with me, let's talk about you and me .......

*+* Maniaco dépressive à tendance suicidaire et alors ? RoCk n' RoLL ! *+*

 

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Waou. J'ai déjà le pilote de mon sitcom, là.

Avec, en guest-star,
Naïve   * clac *   

Terence Carroll

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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 23:51



"Je suis jeune, je suis mignon, et totalement imbattable."
 Mohammed Ali

 "My only fault is I don't realize how great I really am."
 Mohammed Ali


*Bon, mon ordi plante toutes les 2 minutes, ce soir je laisse tomber. Je tapais un truc sur le plus sublime chef-d'oeuvre de Norman Mailer, "Le combat du siècle", paru en 1975*

Lisez-le, si ce n'est déjà fait. Vous le trouverez en Folio.
Bye - Sorry, j'ai les nerfs à cran, I'm totally washed out. 

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 00:06



Je faisais sur les quais mes premiers pas de grand blessé*. Je souffrais le martyre, et je me décidai, vaincu, à rentrer. Je fis un prudent demi-tour et tombai en arrêt. Dans la vitrine d'un magasin d'antiquités chinoises était étendue une étonnante et massive sculpture.

Une rencontre décisive, oui, écoute bien, tout est parti de là, et aujourd'hui encore ma vie doit à cette rencontre ses heurs et malheurs. Ecoute bien ma chérie, je recommence au début, voilà comment ça s'est passé...


* Ce récit est vrai dans les moindres détails. C'est bien ainsi que j'ai découvert Kuanyin. J'ai toujours la statue - je la regarde, tjrs ébloui par sa beauté et sa noblesse, au moment même où je tape ces lignes. Et si à cette époque je souffrais tant en marchant, c'est que j'avais deux côtes fracturées qui se baladaient au contact d'organes vitaux.

 

 

L'étreinte de la sainte

 

30 décembre 2004. J'appelais au secours, et nul ne m'entendait. Je grimaçais, chaque pas m'enfonçait une lame dans le foie. Les voisins, bouffis, la mine contrite et le devoir accompli, détaillaient satisfaits le noctambule solitaire foudroyé par Dieu de ses péchés multiples. Je lisais ces mots dans leurs yeux :

-  Ah, quand même ! Y'a une justice...

Si vous aviez su, pauvres humains... Vous loupiez là la seule occasion qui vous aura jamais été offerte de m'abattre.

Bientôt couleront à nouveau les larmes de vos ancêtres, qui patiemment s'attachent à vos pas et vous guident sur la voie canonique de l'intérêt et du dommage. Vos filles me suivront, une lueur allumera leur visage, et en elles naîtront les démons que votre foi exècre.

Vite j'ai plongé dans l'ombre hospitalière du magasin impie, un de ces lieux délicieux investis par l'étranger suspect, et où s'apaiseraient mes yeux brûlés de larmes et de lectures.

Je t'avais vue, païenne ! Ô mon amour, seule, couchée sur une paillasse dans la vitrine, abandonnée à jamais et sereine à jamais. Beauté sombre et délicieuse, ceinte de fastueux bijoux exotiques, toi pourtant à mille lieues de leurs feux insincères.

L'antiquaire était chinois, ses commentaires en chinois, j'ai rien compris, sauf le mot ginkgo biloba, et le prix, qu'il a écrit sur un papier.  


*  Le soir, j'écris dans un carnet :

1h06 : Découvert l'OBJET ! Une statue en bois terrible et étrange, qui évoque un personnage d'heroïc fantasy, mais qui à moi me fait penser - allez savoir pourquoi - à Ghost in the Shell, et la magie est là, à portée de mon âme et de ma main puissante de moine Shao Ling cyborg. 
Tanatha, Jill Bioskop et Tank Girl, mes déesses je vous aime, et puis Toi, rencontrée aujourd'hui, abandonnée mais sereine.  *
 


Oui je sais je l'ai déjà dit mais quel plaisir ! Une âme qui se coule en moi, t'imagines ? J'en avais ratées, des fées, en tant de vies successives, à tirer sur des crucifix et à me faire lyncher dès la sizième cartouche, au lieu de répondre aux franches invites de gamines éternelles.

Bon. La somme était inhumaine, et moi grand blasphémateur de banquiers. Il fallait que j'assumasse, rentrer at home dans mon laboratoire et bon, tracer le cercle magique, et tout le tralala, c'est pas deux côtes cassées qui m'empêcheraient de m'alambiquer avec mon maître cornu.

J'ai pris congé, non sans m'agenouiller devant la déesse :

-  Pardon mon amour ! Je ne te laisserai pas ici, donne-moi une nuit, seulement une nuit, demain je te prendrai.

Mon âme je l'avais déjà perdue, alors je suis pas rentré dans les détails, je suis sorti, j'avais mille âmes, dehors, à rançonner.

Le lendemain j'avais réglé l'affaire. Je fis venir chez moi la statue, portée par de puissants esclaves. Ô mon gracieux cultuel objet et ma femme biloba, mon immortelle et puissante poupée, mes doigts ont parcouru enfin, frissonnants, ton corps glacé. Et mon coeur inhumain connut l'extase.

J'étais fou amoureux...

Des heures durant je contemplai en tremblant mon amante éternelle. Elle me regardait souriante, debout et les pieds nus, fière et humble à la fois, sa grâce infinie est invincible, des enfants jouent dans ses cheveux et les plis de sa robe, et elle verse de l'eau.

Nuit de l'an 2004. Moins six degrés dans Paris, l'appartement non chauffé, bien sûr, et ma misère et ma merveille, et mes joies, qui courent à mes poignets au rythme de ce sang, cadeau pour filles trop belles pour mourir.

Blottis dans mon lit, on a fait l'amour, la déesse et moi, longtemps. Souviens-toi, Terence, du lourd corps rigide, et de tes lèvres sur la peau froide et lisse. Souviens-toi, profanateur, des larmes délicieuses.

Comme j'ai pleuré, déesse !

Crois-moi, ma Reine, tes leçons furent suivies. Un bois sculpté sacré lava mon sang, et j'ai rouvert le vieux coffre aux étreintes interdites.

Cette nuit-là, sous mes larmes de bonheur, je fis voeu de respecter ma vie éternelle et de triompher de mes démons.

 

Epilogue

 

Quinze jours plus tard. De retour de la bibliothèque Buffon... 

Je sais, aujourd'hui je sais, avec qui je dors. Elle s'appelle "Kuan Yin, la divinité qui voit (kuan) et entend tous les appels au secours".

D'origine indienne, où elle était masculine, avec pour nom Avalokiteshvara.

C'est la "donneuse d'enfants", déesse chinoise de la fécondité, "aux mille yeux et aux mille bras". A Canton, aussi désignée sous le nom de Guizimu, "Mère des démons".

Dans l'art tantrique, déesse du bonheur, représentée sur un cheval, une tête de mort dans une main, une épée dans l'autre.
 
 

 

Terence Carroll

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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 12:15


J'ai tjrs été fasciné par les champs d'interprétation.

Chaque "objet" - chaque être, chaque phénomène, chaque situation - est enveloppé d'un champ d'interprétation, un peu comme s'il était un château-fort entouré non pas d'un fossé - c'eût été trop simple -, mais d'un labyrinthe aux murs parfois opaques, parfois transparents, parfois miroirs (miroirs sans tain, bien sûr, pour la population paranoïaque).

Et les perceptions humaines, déjà bien limitées, s'y fourvoient à plaisir - tant la lâcheté est généreusement distribuée, car s'aveugler, n'est-ce pas, permet non seulement d'éviter d'avoir à s'entraîner et à combattre, mais de préserver un orgueil imbécile en gueulant son "moi je" planqué au milieu du troupeau.

Bref ! Nous croisons constamment des objets, des êtres, des phénomènes, des situations, qui n'entrent pas dans le système accepté par notre conscience - du fait de l' "héritage d'interprétation", de l'acquis idem, et des sas que nous traversons à chaque naissance ou à chaque franchissement de seuil (la naissance n'est qu'une option, et est livrée sans kit de départ).

Notre conscience fait un choix rapide d'interprétation, tendant à réduire le problème, et guidée par les autres consciences alentour qui cherchent (réflexe de groupe) à ce que la brebis ne s'égare pas.

Donc, banalisation systématique.

Bon, je n'entre pas dans les détails. Pour exemple, il suffit de se visualiser tout élément de pouvoir et de représentation, et toute personne, enveloppée d'un leurre. Le problème se complique qd on sait qu'autour de nous-même conscients du truc, pullulent des barrages filtrants qui nous isolent dans l'illusion de la real life.

Implacable.

Le monde réel - une hallucination qui a réussi.





Terence Carroll

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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 23:31


Aujourd'hui c'est ton anniversaire, je n'ai pas cessé de penser à toi, je guettais un signe, j'ai marché le long des bouquinistes des bords de Seine... tu m'as entendu et j'ai trouvé le livre que tu me réservais.

Je l'ai posé sur mon coeur et j'ai couru jusque chez moi, je me suis effondré sur le lit et laissai enfin mes larmes couler. J'allais lire tes "Lettres à Kérimé".


 




Née le 11 juin 1877, Renée Vivien est souvent considérée comme une poétesse décadente, typique fin de siècle, alors qu'elle était la plus rock 'n' roll, la plus enjouée, la plus romantique... et la plus suicidaire des figures de la littérature parisienne de la Belle Epoque.

Elle aimait les femmes, elle multiplia les conquêtes, mais qd elle en aimait une, c'était la folie !

"Tu m'appartiens, ne l'oublie pas un seul instant ! Par l'ardeur, la fièvre et la folie, je t'ai faite mienne. TU NE DOIS PAS m'oublier... parce que moi, je ne t'oublierai jamais."

Ecrit-elle à Kérimé en octobre 1898 depuis le Péra Palace de Constantinople, dès après leurs premiers ébats sexuels.

Renée Vivien mourut à 32 ans, le 18 novembre 1909 à 6 heures du matin, consumée par les drogues, l'alcool et les jeûnes prolongés. "L'existence de Renée Vivien ne fut, dit Natalie Barney, qu'un long suicide."

Natalie Barney avait été son plus grand amour, ou du moins celui dont la perte ne fut jamais acceptée.

L'écrivaine Colette habitait la maison voisine de celle de Renée, et elle conserva de la poétesse à la "beauté satanique" un souvenir éloquent... Voici ce qu'en écrivit Shari Benstock :

"Colette ne pouvait comprendre la nature de sa jeune voisine. Ses visites dans l'appartement OBSCUR où, dans un intérieur de velours SOMBRE, de pâles chandelles brûlaient à midi, où l'air était lourd de parfums de LYS et d'ENCENS, l'horrifiaient. Dans cette claustration, Renée Vivien écrivait de douloureux poèmes sur ses amours perdues, se languissait de Natalie Barney, buvait, se camait, et pour finir se laissa mourir de faim."

De 1901 à 1909, elle publia un quinzaine d'ouvrages, la plupart des recueils de poèmes.

Ce soir j'aime bcp celui-ci, frissonnant de cruelle et douce malice : 



Je t'aime d'être faible


Je t’aime d’être faible et câline en mes bras

Et de chercher le sûr refuge de mes bras
Ainsi qu’un berceau tiède où tu reposeras.
 

Je t’aime d’être rousse et pareille à l’automne,
Frêle image de la Déesse de l’automne
Que le soleil couchant illumine et couronne.
 

Je t’aime d’être lente et de marcher sans bruit
Et de parler très bas et de haïr le bruit,
Comme l’on fait dans la présence de la nuit.
 

Et je t’aime surtout d’être pâle et mourante,
Et de gémir avec des sanglots de mourante,
Dans le cruel plaisir qui s’acharne et tourmente.
 
Je t’aime d’être, ô sœur des reines de jadis,
Exilée au milieu des splendeurs de jadis,
Plus blanche qu’un reflet de lune sur un lys...
 

Je t’aime de ne point t’émouvoir, lorsque blême
Et tremblante je ne puis cacher mon front blême,
Ô toi qui ne sauras jamais combien je t’aime !


Terence Carroll

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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 22:52






Le karma n'est pas une fatalité, et n'est pas une prédétermination.

"Karma" désigne notre capacité à créer et à évoluer. Il est créateur parce que nous POUVONS déterminer notre façon d'agir. Nous POUVONS changer. L'avenir est entre nos mains, il est dans notre coeur.

La qualité de nos actions dépend de notre motivation. C'est notre motivation profonde, bonne ou mauvaise, qui détermine le fruit de nos actions.

L'origine de toute joie
Est la quête du bonheur d'autrui
L'origine de toute souffrance
Est la quête de notre propre bonheur



Toute chose étant par nature impermanente, fluide et interdépendante, nous avons le devoir, par notre faculté de penser et d'agir, de modifier l'avenir.

Toute situation, aussi désespérée et insupportable soit-elle - comme par exemple une maladie incurable - peut être utilisée pour progresser.

De même, à l'autre extrême, il n'existe aucune cruauté ni aucun crime qui ne puisse être purifié par une pratique spirituelle authentique.

Notre condition présente, si nous savons l'utiliser avec habileté et avec sagesse, nous permet de nous libérer de l'esclavage de la souffrance.

L'origine de toute souffrance
Est la quête de notre propre bonheur

L'origine de toute joie
Est la quête du bonheur d'autrui



Nos habitudes et nos peurs sont aussi imputables au karma. Elles sont la conséquence de nos actions, paroles et pensées d'autrefois.

Si nous examinons nos actions de près et leur prêtons véritablement attention, nous nous apercevrons qu'elles se reproduisent selon un schéma répétitif.

Selon la loi du coeur où tout acte effectué pour notre propre bonheur est négatif, tout acte effectué pour le bonheur d'autrui est positif.

Connaissant la vérité de ce principe, les Tibétains dont la pratique est sincère vivent en accord avec lui.

Ainsi, le karma insuffle à chacune de leurs actions un sens de la responsabilité personnelle.

 C'est le fondement même de l'éthique bouddhiste.





Sogyal Rinpoché
Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort
Ed. de la Table Ronde, pp.144-146


*Complément à l'article ci-dessus: cliquez.*  
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