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  • : Toby Dammit's Trip
  • : Regarde-moi. Ne reconnais-tu pas le lieu inviolable de ton intime souffrance, la souffrance mirage, l'abîme avant le shoot et le suprême plaisir. Absorbe avec délice la douleur - au miroir que je te tends tu te reconnaîtras enfin - et t'envahira l'ultime extase que tu fuyais depuis l'enfance. Abandonne-toi.
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  • Terence Carroll
  • Ecrivain gigolo métaphysique à personnalité multiple, je me toque de l'excellente sorcellerie qui fait débusquer Dieu sous les jupes des filles. Night sky I'm sex and blood, no limit forever and ever. C'est sans espoir. Pourvou qué ça doure.
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dans un pays étrange que tu ne connais point.
Ce pays est celui des fous.
Je viens te dépouiller de tes sens vulgaires 
pour t'en donner d'autres plus subtils, 
plus raffinés.
Tu vas voir avec mes yeux, 
goûter avec mes lèvres.
Dans ce pays, on rêve, 
et cela suffit pour exister."
 
 
(Rachilde, 1885)





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23 décembre 2007 7 23 /12 /décembre /2007 05:01


3h41 du matin.  Tu parles que je dors ! J'attends qu'elle parte... A 8h je la vire. Mais je ne me suis pas laissé souiller. J'ai repoussé toutes ses tentatives lamentables de baise. Je me suis un peu laissé caresser, mais vraiment juste par pure bonté, lui laisser un joli souvenir.

Il a tout de même fallu que je la maîtrise - et que je lui dise longuement ce qu'elle voulait entendre - pour être sûr qu'à un moment elle me laisse tranquille et s'écroule. Bon, et que je la fasse jouir. 

Pas réussi, en fin de soirée, à la virer. Elle s'était défringuée et couchée dans mon pieu pendant que Vincent allait s'assommer sur le trottoir et se faire récupérer par les Pompiers.

Oui, j'avais d'abord reçu Vincent avant qu'Aurélie se pointe. C'est cet abruti de Vincent qui m'avait demandé d'être "gentil", et de répondre aux coups de fil de mes copines, agacé d'entendre le téléphone sonner et le répondeur diffuser les discours hystériques - avec musique appropriée en fond sonore - de filles suppliantes.

Et cette Aurélie, j'ai accepté bêtement qu'elle vienne - alors que j'espérais Laurence. Aurélie a une petite voix faible et adorable, craquante. Je me suis dit je vais pas la laisser dans cet état, Vincent est super beau gosse, je vais la lui refiler, ça la calmera.

Coup de fil aussi de Gilles, pour m'inviter à venir avec Céline danser au Café de la Gare à Porte-Dorée.

Là, je paie. Je paie ma sottise. Je tape cet article pour rentabiliser le truc - mais non c'est pas du cynisme. Je ne peux évidemment pas dormir tant que cette pétasse encombrera mon lit. Je sens son odeur derrière moi, c'est à vomir. Je dormirai à 8h30.

Ouais, ça va pas être facile de la virer à 8 h, je devrai avoir l'air très-décidé-très-préoccupé-déjà-ailleurs. Je dois aller voir Y. à 15h. Je rappellerai Laurence ce soir. Que vais-je faire d'ici 8h ? 

Tout à l'heure c'était l'horreur, qd elle s'est enfin endormie (je lui ai fait avaler un cocktail de comprimés, une recette à moi, tu t'écroules sur l'instant, imparable). Putain j'étais coincé au bord du plumard par le corps flasque de cette bavasse qui prenait toute la place.

Aurélie, complètement camée, qui me lessive de clichés : "Tu ne serais pas un vampire ?" Hyper complexée devant moi, la gamine, et si absorbée par la crainte de ne pas formuler des trucs "intelligents" qu'elle ne porte aucune espèce d'intérêt à mes réponses : elle construit déjà une autre question, paniquée à l'idée que je pourrais placer un silence qu'elle ne pourrait pas combler.

Il est 4h pile, quelle situation humiliante. Et mon beau corps qui a manqué étouffer sous la sueur d'une fille anodine !

4h02.  J'ai été surpris par la bonhomie bienveillante du flic qui parlait au corps inanimé devant chez moi : "Alors, Vincent, on a bien arrosé sa soirée ?" Se penchant vers le Vincent en question qui était peut-être déjà mort.

Surpris aussi que les flics, comme les pompiers, parlent avec moi un langage conforme à mon apparence de seigneur, s'excusant presque en me demandant le nom du quidam ensanglanté sur le trottoir.

Du coup, je me suis dit, guilleret, que si finalement Vincent crevait devant chez moi je n'aurais pas d'ennuis. Pendant ce temps je remarquai, un peu déçu, que Vincent se remettait à bouger, arrivait à décoller son crâne ensanglanté du trottoir, et se mettait sur un coude. Heureusement pour lui, il n'a pas tourné son visage vers moi. Je souriais de toute ma hauteur, et mon mépris l'aurait achevé. Quelle merde, ce mec !

Je me pressai de dire aux flics : "Bon, vous n'avez plus besoin de moi, je vous laisse avec l'épave." Ce qui les a fait marrer. Je notai en mémoire le "OK" complice d'un des flics, se retournant vers moi tandis qu'il s'éloignait, soutenant le corps avec son collègue. La tête de ce flic qui manifestement me prenait pour un autre, c'était à mourir de rire.

J'ai couru me lancer en imprécations violentes contre la pauvre Aurélie qui était descendue, trempant par mégarde ses pieds nus dans le sang de la victime : "Et s'il avait le sida, grosse conne !!!"

4h33.  J'ai pris le portable et me suis allongé.

4h46.  Aurélie a bougé. Je sens sa main qui se glisse sur ma cuisse. Putain, elle va tout de même pas se réveiller et remettre ça ! Remettre quoi, d'abord ? Caresses gluantes, j'en ai le coeur qui bat la chamade à l'idée d'à nouveau les subir.

Bon, ça me calme de taper sur l'ordi. Je lui glisse un lâche "J'arrive pas à dormir, ma chatte" pour éviter les soupçons sur mes pensées honteuses. Elle se pelotonne contre moi en roucoulant, je sens sa cuisse nue remonter vers mon sexe et je crains le pire. Mais non, elle pousse juste un gémissement et se rendort.

OK. Je vais discrètement me lever, aller dans la SDB me laver et boire bcp, bcp d'eau - me laver la gorge de l'haleine pourrie que cette pétasse exhale.

7h20.  Je me suis fait jouir, ça fait penser à autre chose. 

J'aimerais qu'Aurélie se réveille d'elle-même. Je n'ai pas le coeur à supporter une nouvelle scène, que je redoute si je la réveille juste pour lui dire de se barrer. Mal de tête. Va falloir que je me décide. Je traîne, je cherche le scénario idéal. Allumer la radio ? Un rien vulgaire, et la ficelle un peu grosse. Embuée de sommeil, elle sera trop sotte pour la discerner, mais assez parano pour la deviner. Non, c'est lourd, et de toute façon, en bonne paresseuse, une radio qui s'allume au petit matin c'est un signal qu'il est bien meilleur de continuer de dormir.

M'allonger près d'elle, faire semblant de dormir et lui filer un énorme coup de coude, je vois que ça. Non je rigole.

Bon, je vais rassembler ses vêtements et les déposer sur le palier, laisser la porte ouverte, puis soulever doucement Aurélie pour la porter sur le paillasson, et refermer la porte. 

La classe. 

 

Terence Carroll

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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 05:23

 

(Terence Carroll, "La Fille de Dieu", III, 2, extrait)
 



Sans plus de forces que m'abandonner à tes pieds,
Mourir, quelle belle mort ! Ô mourir noyé
Sous tes larmes, et que la terre fangeuse m'engloutisse
Avec toi pour ultime image, si belle mort !

Souviens-toi les mains glacées, les mamelons pointés
Frissonner, la pierre émoi nocturne des amants sacrilèges
Sous laquelle brûlantes reposent les cent mille verges
D'Apollinaire se retournant dans sa tombe tel un zéro pointé

Je rêve t'étreindre hanté de ma peine éternelle -
Et tu voudrais, mon enfant, être la prochaine victime ?
Repais-toi, ange sublime, de la scène misérable
Du pitoyable amant enfilant joyeusement son blouson,

Il fait le fier, pirouette, soigneusement se défile,
Prend garde à sa sortie, se la joue fille facile
Mais très-très chère, trop chère pour toi, garçonne !
Repais-toi donc et ris, mon ange, du tyran qui sombre

Il a chassé pour toi toutes celles qui l'aimaient
Et voilà qu'aujourd'hui il se découvre aveugle
Tant il avait besoin du soleil des faux-amours
Pour se croire exister les combler de saillies

Je l'entends encore se disant maître du monde
Dans une nuit d'hallus riant de sa faconde
Si bien aidé par les traîtresses Quaaludes
Que n'a-t-il plus aimé sa défonce et ses pills de D

Bouts de cervelle en balade, plutôt que de se jouer
Et dévoiler ses charmes à une Gia Padilla si belle
Qu'il ne lui reste plus pour pitance
Que ses larmes et ses bouts de cervelle

 


Terence Carroll

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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 11:33


Une démonstration en 1 heure, avec les trois soeurs Polgar et leur père Laszlo, sur la formation de l'intelligence et de la créativité. "Le génie résulte uniquement du travail." Document fascinant diffusé par la chaîne National Geographic. 

Je publie ici un court extrait, puis vous donne le lien pour en découvrir l'intégralité.

 

 


  

...Pour voir l'intégralité du reportage, cliquez sur ce lien :
http://video.google.com/videoplay?docid=-6378985927858479238

Vous allez ainsi apprendre, avec de nombreuses expériences à l'appui, des choses bien étranges sur le fonctionnement de votre cerveau.

 

 

 

National Geographic

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 17:57



Camille,


   Voilà bien cette ambivalence, et ces clones de mes fantômes, mon imaginaire me dit je suis le gouffre, et je l'écoute, le chant des sirènes est, et a été, pour tjrs et à jamais, le seul supportable, car seule promesse de délivrance.

   Que je sois "pieds et poings liés", ou pas, je suis libre, "Je suis celui qui enfanta les dieux..." Dans mon bassin ils ont été créés, de mon bassin ils ont été chassés. "De me harceler tu n'as pas le droit !" Dis-le... "Mais..." Que puis-je répondre ? "Dis-le !"

   Elle s'échauffe, elle est exaspérée, elle connaît la "Meurtrière Attitude" que dans une autre vie j'avais lancée en réaction à l'imbécile Lorie attitude, par jeu, mais tous mes jeux sont des règles de vie, une fois abattus sur les villes frénétiques, où les filles frissons défilent en accéléré sur les trottoirs.

   De me harceler tu n'as pas le droit.

   Pour dire la vérité, c'est moi qui prononce ces mots. Je connais la puissance d'une telle phrase. Je les concocte pour le plaisir, car elles n'admettent aucune réponse. Une telle phrase, et l'adversaire se couche. 

   Mais la vérité n'est pas littérature, elle est poésie.

   La lettre qui suit est immaculée - perverse tout autant - et par là, poésie. Ainsi certifiée, paraphée, signée, classée dans mon topic "Poésies d'amour".

   [...]

   Faut-il que cette lettre soit écrite, je la lancerais sur ton bûcher, puisque le mail que j'ai reçu, en appelle à cette issue.

   Alors contente-toi des mots de ce blog, ils en disent assez.

   Oui c'est à toi que je m'adresse. Au monde entier, donc. Tu es la Terre entière Toi qui ne sachant t'aimer  toi-même... que dis-je, je ne sais plus - cette rengaine "I HATE ME" sur mon front je la lis les miroirs mentent mais je sais lire - s'y déroule cortège plein d'umoure (private joke)  et images sanglantes - poignets et lames de rasoir, my dear... 

   Ma Terre. Sans Toi je perds pied. Tu as reçu de moi l'image, et je me serais à tes yeux incarné ? Je ne sais pas, Diamant. J'étais juché bien haut - magnifique mais de naïveté -, je croyais avoir atteint la Terre promise... et d'une seule pièce - jointe - je me suis donné la mort.

   Tu disais "Je te donnerai ma vie", et tu as pris la mienne. Ma voix, éteinte, d'un seul trait effacée, et mes derniers mots. 

   Plus de voix. Je ne marche plus le long des condamnés à mort, les inconnus voleurs dorment partout dans mes appartements. Il en est un, bien éveillé.

   Le psychiatre rencontré en garde à vue me tient en joue.

   La lettre, ce sera pour plus tard.



   le sanglant quotidien poursuit son défilé braillard  *


Terence Carroll

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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 21:55


J'attends - dans la vie réelle - une importante décision, et suis pieds et poings liés - psychologiquement - jusqu'à ce qu'elle tombe.

Je m'étais promis - comme certaines l'avaient deviné - au passage, thx à celles qui ont offert leur corps pour me faire croire en Dieu avec le coup du dérèglement de tous les sens -, je m'étais promis, disais-je - momento, please, je m'en allume une -, de me remettre à mes articles quotidiens à partir de mon anniversaire, c'est-à-dire le 1er novembre dernier. Et puis voilà, ma vie est suspendue à une décision qui ne dépend aucunement de moi.

Pour écrire, que ce soit une chronique, une short story ou je ne sais quoi, j'ai besoin de toute ma lucidité - les abîmes sont là pour ça -, ce qui est très loin d'être le cas depuis qqs semaines.

Vous me manquez je vous assure, mais si je prends l'initiative aujourd'hui de me fendre de cet article qui n'en est pas un, c'est que l'info circule déjà - alors je confirme : D'UN JOUR A L'AUTRE je vais enfin SAVOIR.

Peut-être demain, peut-être dans une semaine - pour ces jours-ci, quoi, et je ne le cache pas - j'ai une sacrée trouille.

Voilà, les enfants, à très-très bientôt.

Je l'espère.

 

Terence

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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 23:17



Nul ne m'empêchera de garder - en ma mémoire 

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Cordélia


Lubna-5.jpg

 Lubna


 
J'ai écrit pour éloigner les intrus
et ne garder auprès de moi que mes amies - aussi illuminées que moi, 
il DOIT en exister qqs-unes, sur cette terre - ou... oh mon Dieu ! une - une seule
Sinon je serais pas là.

Solitude-1.jpg

 

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Motoko Kusanagi



Sophie von Kühn
le grand amour de Friedrich von Hardenberg
morte à 14 ans

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Les figures maléfiques, que l'on prend par le bras

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La bague de Novalis

 

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solitude


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Carmilla

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Motoko-Kusanagi-2.jpgMotoko-Kusanagi-1.jpg



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Oufffffffffffffff ! Ma douche, mon café-vodka... Je sors humer l'air frais de la nuit, une dernière fois. Remonter la rue de Rennes. Respirer. Aimer, pour la première fois, ce Paris que j'ai tant détesté.

Demain matin, j'ai un duel. Je suis prêt. 

Je vais mourir.

 

A bientôt, mes amis

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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 22:27



Je croyais pas retrouver ce moment, mais si !  La vidéo où Adjani vient sur un plateau télé uniquement pour démentir la rumeur qui traîne partout : elle aurait le sida !!!

Elle contrôle sa révolte, et s'explique violemment, mais avec une clarté sublime. 

Cette fille est un génie :

 

 

 

Là, dommage que je retrouve pas le texte que j'ai écrit sur "Possession" (de Zulawski) - ce sera pour une autre fois -, la crise d'hystérie d'Isabelle Adjani dans les couloirs du métro est une scène d'anthologie...

Par ailleurs, "Possession" est l'un de mes films cultes. Tellement juste, psychologiquement ! Et Adjani, dans ce film, c'est moi dans mon quotidien... 

Isabelle adjani, c'est le miroir dans lequel se reflète  MON  image :

 

Attention, qd j'écris "crise d'hystérie", c'est juste pour être "explicite" selon les codes courants du langage.

Bien entendu, Isabelle, dans ce film, a une attitude tout à fait tranquille et sereine - ce sont les leurres des images de l'inconscient collectif dont vous êtes prisonniers qui vous font croire qu'elle craque.

Non, elle est là - apparemment hurlant et en transe - en position du lotus et parvenue à l'illumination sereine de Bouddha.

Si vous la voyez "hystérique", c'est que vous avez encore bcp de chemin à faire.

Ne vous inquiétez pas, je vous guiderai afin que vous parveniez à vous libérer de la chaîne des karmas - le dépassement de soi est à votre portée.

Lorsque regardant à nouveau cette vidéo vous y discernerez Isabelle Adjani assise en lotus les yeux fermés devenue bodhisattva - ayant atteint la suprême sérénité -, alors vous saurez que vous êtes guéri.

 

 

 

Terence

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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 23:12

 

Sogyal-Rinpoch---copie-1.jpg

The Tibetan Book of Living & Dying
(trad. Gisèle Gaudebert et Marie-Claude Morel)

 




"Deux personnes cohabitent en vous. 

L'une est l'ego, volubile, exigeant, hystérique et calculateur. L'autre est l'être spirituel secret auquel vous n'avez guère prêté attention, dont vous avez rarement entendu la voix tranquille de sagesse.

A mesure que vous écouterez les enseignements, les contemplerez et les intégrerez à votre vie, s'éveillera et s'affirmera votre voix intérieure, votre sagesse de discernement innée - ce que, dans le bouddhisme, nous appelons la "conscience".

Vous commencerez alors à faire la distinction entre ses conseils et les diverses voix tapageuses de l'ego.

Et la mémoire de votre vraie nature, de sa splendeur et de sa ferveur, commencera à vous revenir peu à peu.

Vous vous apercevrez, en fait, que c'est en vous-même que vous découvrez votre propre guide de sagesse. Ce guide vous aidera à franchir tous les écueils de la vie avec une clarté et un humour sans cesse accrus.

Votre guide sera une présence fidèle, joyeuse, tendre et malicieuse.

Il sait tjrs ce qui vous convient et, lorsque vous êtes déprimé par le caractère répétitif de vos réactions négatives et par la confusion de vos émotions, il vous aidera à trouver les moyens de les dépasser.

A mesure que la voix de votre conscience gagnera en assurance et en clarté, vous ferez la différence entre sa vérité et les mystifications diverses de l'ego, et serez capables de l'écouter avec confiance et discernement.

Plus vous prêterez l'oreille à ce guide de sagesse, plus il vous sera aisé de transformer vos états d'esprit négatifs, de les voir pour ce qu'ils sont et même d'en rire, constatant combien ces mélodrames sont absurdes et ces illusions ridicules.

Peu à peu, vous saurez vous libérer de plus en plus vite des émotions obscures qui gouvernaient votre vie.

Pouvoir faire cela est le plus grand de tous les miracles.

Le mystique tibétain Tertön Sogyal disait qu'il n'était pas impressionné par qqn qui peut transformer le plancher en plafond ou le feu en eau. Le véritable miracle, disait-il, a lieu qd une personne est capable de se libérer ne serait-ce que d'une seule émotion négative.

Si vous écoutez la voix du guide de sagesse qui est en vous, faisant taire le bavardage discordant et décousu de votre ego, vous ferez l'expérience de ce que vous êtes réellement : une présence joyeuse et généreuse.

Une vie nouvelle naîtra en vous, foncièrement différente de celle que vous meniez qd vous preniez les déguisements de l'ego.

Lorsque vous commencerez à guérir de cette amnésie provoquée par l'ego et découvrirez votre véritable identité, vous réaliserez que ce dak dzin - l'attachement à un moi - est la cause originelle de toute votre souffrance.

Le mal qu'il vous a fait, à vous et à autrui, vous apparaîtra enfin, et vous comprendrez que votre bonheur passe par un seul chemin : chérir les autres au lieu de se chérir soi-même."   

 

 

Sogyal Rinpoché
"Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort"
Ed. de la Table Ronde, 2003, p. 178-179
@
 



P.S. :  Merci à Sandy, qui, 
par l'idée merveilleuse de tous nous réunir dans une vidéo 
(=>  Mark_Storm_CLIC
avec notre âme d'enfant, m'a fait me souvenir de ce livre, 
me réconciliant pendant 3 secondes avec l'espèce humaine.
Terence, alias Nosferatu le Vampire

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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 13:22

 

 

  

Terence-et-sa-petite-soeur--pour-Sandy.jpg Pour  Sandy 

 

 

Terence

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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 06:07



Velvet-Darkness-They-Fear--CD-1996-.jpg
L'album
"Velvet Darkness They Fear"
(1996)

 



"And When He Falleth"...

Chanson emblème du doom gothique - la foi en Dieu par la voix éthérée de Liv Kristine vs la vanité de vivre face à l'aveugle cruauté du monde. 

L'Enfer sur terre accable l'angélique foi - la "Bête" joue son rôle de sa voix rauque implacable, sa démonstration ne souffre aucune contestation, aucune réplique... 

Et Liv Kristine qui continue de répondre : "Je crois en Dieu..."

Dingue, non ?

Le doom gothic "Beauty & the Beast" fascine par cet univers moyen-âgeux style geôles de l'Inquisition, rôles inversés : un démon passe la sainte au gril de la Question pour lui faire admettre la réalité d'une vie absurde et lui faire renier sa foi.

La foi doit-elle triompher - fût-ce en découvrant le gouffre insensé, nuit après nuit, de la solitude - fût-ce en étant confronté au souvenir écrasant, nuit après nuit, de l'amour mort et de la souffrance - sommes-nous tous des morts-vivants ? - oui en naissant nous sommes condamnés à mort !

Et alors ?

Avoir la foi, est-ce être "possédé" ?

"Mangez-moi, mangez-moi..." Sacrée Billy the Kick ! Faut-il pousser les "portes de la perception" de William Blake ?

A moi, il me suffit de savoir qu'il existe des portes.

Si je les ouvre, ce sera poussé par l'aveuglement de mes pauvres perceptions humaines, n'est-il pas ? Ce que je ressens est illusion, et la vie est maya, alors je ne me reconnais que trois modèles : Siddharta, Confucius, et Lao-Tseu.

Avec ça, y'a déjà de quoi faire joujou.

C'est pourquoi je passe maintenant la vidéo de  "And When He Fallethréalisée par une assoce contre le suicide

On s'aperçoit que la chanson de Theatre of Tragedy y est parfaite. 

Attention, sensations fortes assurées. Ames sensibles s'abstenir : rassurez-vous, je mettrai ensuite une vidéo plus soft - mais tout aussi belle - de cette chanson sublime.

Prêts à embarquer ?...  Oki. Je vous aurai prévenus : 

 

 

 

Allez ! Soyons donc ATTENTIFS à la détresse, "ne sous-estimons jamais la souffrance de l'autre", comme dit Laura. 

Sachons à la fois nous révolter et être généreux, comme le chante Patti Smith (cf. mon article précédent - de cette même nuit).

"And When He Falleth", la vidéo classique... Ames sensibles ATTENTION lol  : elle est TRES belle  :

 


Vous n'avez pas l'album "Velvet Darkness They Fear" ? 

Grave lacune, ça. Vite, courez vous le procurer - je l'ai déjà illustré dans un article avec ma chanson préférée (parce qu'elle est en allemand) : "Der Tanz der Schatten".

Sur ces bonnes paroles, je me fais un café-vodka de la mort, et je file dans "Vos blogs" vous inquiéter un peu.

LOVE

 

 

Terence
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