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  • Terence Carroll
  • Ecrivain gigolo métaphysique à personnalité multiple, je me toque de l'excellente sorcellerie qui fait débusquer Dieu sous les jupes des filles. Night sky I'm sex and blood, no limit forever and ever. C'est sans espoir. Pourvou qué ça doure.
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nous allons nous appartenir 
dans un pays étrange que tu ne connais point.
Ce pays est celui des fous.
Je viens te dépouiller de tes sens vulgaires 
pour t'en donner d'autres plus subtils, 
plus raffinés.
Tu vas voir avec mes yeux, 
goûter avec mes lèvres.
Dans ce pays, on rêve, 
et cela suffit pour exister."
 
 
(Rachilde, 1885)





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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 23:54


Weapon of Choice (Fatboy Slim)

 

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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 23:56



Parmi mes chansons cultes, celle-ci...


(Ian Curtis, de Joy Division, le grand séducteur du rock limite gothique de la fin des seventies, s'est pendu à l'âge de 24 ans. Normal.)

Vidéo inséparable de cette autre, "Bela Lugosi's Dead"...

 

...Donc Peter Murphy - attention, petites curieuses... physiquement, Peter Murphy me ressemble - de visage surtout, et d'attitude, de fringues.

(Mais je suis bcp plus grand, avec mon 1m87, plus carré d'épaules - la muscu -, et plus fin de hanches, avec une taille de guêpe - pantalons taille 36)...

La vidéo ci-dessus date de 1982 (à l'époque il chantait pour le groupe Bauhaus), mais ci-dessous, 20 ans après, waou, bien conservé le Peter Murphy (et ça m'amuse il se la joue tjrs très maquillé, avec mes attitudes et mes regards !). Voyez plutôt :

 

 

Alors... Alors ???  -  Iggy Pop bien sûr !!!!!!

 


mdr mdr mdr mdr 

-   Ce qui nous amène à notre Dieu à tous... Peter Gabriel.  
Ooooh mon Dieu :  



Oui, Intruder !  Peter Gabriel, dont on oublie qu'il composa la sublimissime musique de "La Dernière Tentation du Christ". Kazantzaki... 

Cet article-amusette, à l'origine, je l'envisageais - plutôt qu'un théâtre de vidéos - uniquement fait de texte - une démonstration imparable partant du suicide de Ian Curtis, devenu aussitôt l'événement déclenchant du renouveau Gothique, les Croix renversées, Lilith, avec cette récupération dans le cinéma américain - sous prétexte de dénonciation des médias - de rituels sulfureux tels que ceux de "Cannibal World" (2003) où l'actrice (sublime) prend des airs de tentatrice implacable, femme fatale prête à tout pour son rêve américain, la gloire, la thune, le pouvoir, le dresscode aerobically correct avec happy end (la punition des méchants selon saint machin) - en opposition avec la totale transgression d'un Bret Easton Ellis sortant de son chapeau une pure incarnation du diable : le réjouissant Patrick Bateman de American Psycho - faisant ENFIN trembler sur ses bases l'imbécile édifice américain.

Ai-je été bien clair, mon enfant ?

 

Terence

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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 22:20


Grâce au quizz cinéma d'Handy (yesss, cliquez....) s'est induit dans mes synapses un de ces jeux d'analogies qui me permettent d'affirmer effrontément aux psys que je ne suis pas fou. Ils en sont confondus... et me croient ! 

Ce qui me permet d'écrire de chez moi - et non pas de la médiathèque de mon asile de fous comme est obligée de le faire Fruitbat.

Ben oui, Fruitbat ! Vous vous souvenez pas ? Cette fille dont est amoureuse Jam, l'héroïne du roman de Persimmon Blackbridge "Prozac Highway" - roman cultissime tout autant pour les queers ou les goudous que pour les dingues des amours vécues sur le Net.

Bon, je sens que je vais devoir un de ces jours vous parler de cette extraordinaire art-performer et romancière lesbienne qu'est Persimmon Blackbridge... Pour rappel, "Prozac Highway" a déjà dix ans !!!

Persimmon fut publiée en France grâce au regretté Guillaume Dustan - que je pleure encore et pleurerai toute ma vie, il fut mon ami, et l'un des tout premiers (avec Claudie) à m'encourager à écrire (hélas, comme vous voyez, c'est pas gagné !) - cher, cher Dustan, comment un jour te rendre l'hommage que tu mérites ?

Je tremble en pensant à nos viriles étreintes... Il me reste qqs lettres, qqs mots sur mon répondeur, et tes livres ! Tes livres dont plus personne ne parle - sinon dans le milieu gay...

Ton "génie divin"...

Bien, Terence, c'est la Pleine Lune, OK... Mais calme-toi, bordel !!! Allez, on fait une autre prise. Donc, Roland Topor et Fernando Arrabal...

Oui, Jodorowski, dans mon "message d'accueil", et puis Arrabal, un très fort joueur d'échecs - qui écrivit sur le championnat du monde Fisher-Spasski (1972) -, et Topor, fumant ses énormes cigares à la Palette, rue des Saints-Pères (ou rue Bonaparte ? à vérifier...).

Donc, en jouant chez Handy, qui évoquait le film d'anime "La Planète sauvage" de Laloux, scénar de Topor, je repensais à ce film inouï de Arrabal, "Viva la Muerte", et à ce chant envoûtant, qui traverse tout le film - chant illustré au générique par Topor.

Et je veux absolument partager avec vous ce chant étrange, tellement étrange !... Incantatoire et inoubliable. Entonné par un enfant dans un film terrible sur la guerre civile espagnole...

Regardez ce générique... et ECOUTEZ :

Appel au recueillement. Appel à l'intimité des consciences. Appel à l'humilité. A la paix. A l'amour.



Terence

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17 juillet 2007 2 17 /07 /juillet /2007 18:41



Au plus loin de mes souvenirs reviennent mes heures de piano - avant de partir à l'école, de 4 à 8 heures du mate - plaisir effrayant à nul autre pareil : ébloui par ce qui provenait de mes doigts - je dis bien "de mes doigts", car à l'époque j'ai pas cru une seconde que ce que j'entendais advenait d'un quelconque talent, non, je n'y étais pour rien, c'était de mes doigts que jaillissait la prodigieuse musique - et je m'écoutais, fasciné - même les arpèges mille fois répétés étaient d'outre nulle part offerts par les dieux.

J'ai tjrs cru aux dieux.

Dès le réveil je jouais - amoureux de la discipline tout autant que du son - de ma vie les repères sans lesquels je ne regardais l'éphémère existence qu'avec ironie - je me souviens comme d'hier du regard impitoyable que dès l'âge de quatre ans je portais sur la vacuité du monde et la frénésie mécanique des hommes à conserver le package de la vanité assortie à leur vie misérable.

Ouais. Avec le recul, vous confiant ça je me dis j'étais sacrément chtarbé dès mes quatre ans - et après on s'étonne que je n'aie jamais eu de rêves d'enfance.

Ben nan. Le rêve c'est "partager" avec l'être aimé une émotion - mais ça je l'ai compris en le vivant, c'est donc pas un rêve, juste une perception "a tempo" - toute simple.

Alors la musique. Le piano m'a sauvé la vie - plus tard se sont ajoutés le jeu d'échecs et la musculation - encore des disciplines qui exigeaient un travail quotidien sans jamais, jamais faillir - il en allait de ma survie. Non pas que j'aimais la vie - relire ci-dessus, c'est assez éloquent -, mais j'avais trouvé un adversaire à ma taille...

J'avais décidé d'être plus fort que la mort.

Vous comprenez ? Très vite il a fallu que je me taise - j'ai appris à dissimuler mes intimes pensées qd parlant nonchalamment de ces sujets à mes parents ceux-ci en loucedé faisaient venir des crétins en blouse blanche j'étais forcé de me parjurer c'était l'horreur.

Well ! 

A la maison y'avait que de la "musique classique". Pas de variétoche, pas de télé - le truc genre mon père c'est les femmes et les grosses voitures, et ma mère c'est sainte Thérèse d'Avila.

Le grand mystère était qu'il y avait qqs vinyles, une chaîne hifi - uniquement de la musique classique disais-je -, et que seuls ma petite soeur et moi nous en servions.

J'en ai déjà parlé dans un article, j'étais tout gamin mon père m'offrait tous les bouquins de SF que je voulais - tout heureux que je l'accompagne chez de vieux bouquinistes (lui, c'est l'astrologie qui le passionnait). Pareil qd j'ai souhaité un Pleyel à la place de mon vieux piano d'étude il s'est saigné aux quatre veines pour me l'offrir - je ne crois pas à la sainteté, pourtant mon père est un saint homme.

Et je ne plaisante pas.
 
Voili voilou, et les vinyles c'était - sans doute parce que ma mère est allemande - que de la musique russe.

Ce soir j'ai donc écrit sur deux de mes compositeurs bien-aimés, et ça donne ceci...



1)  Modest Petrovitch Moussorgski



La recherche de l'identité slave, prônée avec tant de vigueur par Balakirev, eut son plus ardent défenseur en la personne de Moussorgski. Issu d'une famille de nobles ruinés par l'abolition du servage et qui prétendait descendre du prince Riovrik, il cultiva son attachement aux traditions tout en se défendant des préjugés de castes.

D'abord élève des Porte-Enseigne de la Garde, il écrira dès ses 17 ans un opéra inspiré du "Han d'Islande" de Hugo. Devenu officier au régiment Preobajenski, il se liera avec Borodine - alors médecin militaire. Logique des couloirs invisibles.

Tous deux quittèrent alors la carrière militaire pour créer avec Balakirev, César Cui et Rimski-Korsakov le "Groupe des Cinq" défendant l'âme russe contre l'infuence de "l'Occident".

Dandy raffiné, romantique mêlant mystique et sensualité, il ne pouvait trouver meilleur sujet en découvrant Pouchkine et son "Boris Godounov". Il en fera un opéra monumental (1869-1872) marqué par la générosité, la hardiesse du style et l'hypersensibilité mélodique.

Il avait alors trente ans - connut aussitôt le succès, et une carrière tout aussi prodigieuse que météoritique... Il s'enfermera dans la solitude et l'alcool, subira une attaque vasculaire en 1880 et, paralysé, mourra un an plus tard, à 42 ans.

Moussorgski était aristocrate et poète, il puisa son inspiration dans l'envoûtement de la beauté tranquille des lacs et des forêts de Pskov - la région même de Pouchkine. Le morceau ci-dessous est pourtant bien inquiétant...

Ecoutez cette transcription pour piano d'
"Une Nuit sur le Mont Chauve" :





2)  L'Enfer selon Tchaïkovski



Les influences littéraires (Shakespeare, les Romantiques Allemands...) et musicales (Beethoven, Liszt, l'art lyrique italien) se sont fichées dans l'esprit de Tchaïkovski comme autant de lames déchirant les plaies intérieures qu'il s'acharnait à cicatriser dans sa vie intime par une introspection permanente et obsessionnelle.

Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893), homosexuel à la recherche de la femme idéale, était un être tout de passion et de fureur. La prolixité de son oeuvre montre pourtant qu'il savait contenir sa rage, retrouver la lucidité au milieu des déchirements - mais l'excès parfois de ses formes musicales, ses phrases outrancières ou la rigueur maniaque de sa précision, illustrent la tentation de la décadence au sens de Wilde ou de Huysmans.

Fasciné par la virginité ("Ondine", 1870 ; "La Pucelle d'Orléans", 1881 ; "La Belle au Bois Dormant", 1890), et par la mort ("Le Lac des Cygnes", 1876 ; "Manfred", 1886 ; "Hamlet", 1888 ; "La Dame de Pique", 1890), Tchaïkovski traversera sa vie en acteur étonné, bouleversé de son propre rôle.

Il ne consommera pas son mariage, tentera plusieurs fois de se suicider, vivra des passions brûlantes et platoniques - avant de mourir complètement out, impuissant à régir contradictions et démons... 

Et zut ! Y'a qqs mois j'avais repéré sur youtube Hiromi Uehara ma pianiste de jazz bien-aimée (voir colonne de droite module vidéos) jouant Tchaïkovski...

...A la place je découvre une homonyme,
Ayako Uehara (est-ce la soeur ?), qui justement joue le "1er concerto pour piano" de Tchaïkovski ! 

*  je me demande si je suis bien lucide, là  *

 


1er mouvement du concerto n°1 de Tchaïkovski




400px-Tchaikowski-concerto-piano-theme.png

 

Terence 

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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 09:27



Quelle faute de goût eût été (tant râres sont les sârs et les mîmes) de ne pas placer en exergue de mon criminel article une vidéo du "Nosferatu" de Murnau (1922) - un film OVNI - mais muet, et j'ai eu énormément de mal à trouver une vidéo des moments essentiels du film avec un son pas trop affligeant.


Pour Nosferatu, donc, trouvé aucune vidéo avec illustration sonore de type "musique classique" - car c'est qd même l'axe de cet article !

Mais sans notre maître Nosferatu, c'est le trou noir assuré ! 

J'ai alors choisi celle-ci, avec le son d'un groupe dont je suis grave fan (surtout de la chanteuse...), du poprock élektro psychedélique un peu barré que je ne me lasse pas d'écouter. Ici c'est pas leur meilleur morceau, mais bon, je les aime. Il s'agit du groupe montréalais The Arcade Fire.

Place donc au Maître : Nosferatu !

 

L'Immortel regarde le fleuve paisible, et rêve sous l'éclat de la lune. Il sait qu'il va ravir le corps de l'ange désespéré, qu'il va l'aimer, prendre sa bouche et y puiser des créatures inconnues.
Il va fouiller le reste de la nuit dans des malles pleines de mille incarnations, de mille déguisements, de mille masques.

Il est maintenant dans son repaire, une suite luxueuse de l'hôtel George V, il rit de sa beauté, et des boucles noires qui caressent sa nuque. Le secret est là. Les yeux prennent ceux qui imprudemment s'éprennent, un seul regard, et l'aventure promise au mortel est volée.

Mortels ! Et vos anges pareil. Mes yeux éperonnent les chevaux de vie qu'un dieu naïf crut pouvoir vous offrir, et sages, sages les chevaux des champs sauvages vous quittent et cherchent ma caresse.
Les nobles montures que le dieu bon dresse savamment, avant d'un à un les offrir au mortel imprudent qui va naître, ces montures aiment les orages de mes yeux, et leur transparence où s'irisent les couleurs annoncées du tranquille arc-en-ciel.
La fureur de mes yeux n'est que celle des chants qui demandent la Terre Promise, et à monter des chevaux dressés on joue son âme, on joue toutes ses âmes, car je veille.

L'Immortel rit encore, regarde sur le sofa l'ange nu, qui dort encore, caresse doucement la peau ferme et duveteuse - mon cher ange, mon bel ange, maintenant qu'entrent dans mes enclos les chevaux de ton dieu, maintenant que ta force se dilue en mes veines, feras-tu encore un bon esclave ? Vais-je te garder, ou renvoyer ta dépouille ?

[Pour un autoportrait en série glamtrash dont je veux que la réalisatrice soit N.D. - j'aurais voulu écrire ici son nom - son talent est prodigieux - elle est encore peu connue mais si facile à trouver sur la toile je ne peux l'exposer - hé hé ! je ne veux surtout pas qu'on me la vole lol.]

OK. Le genre a été complètement chamboulé par Anne Rice en 1976, on va le vérifier, il y a un avant et un après Anne rice - bien que le conformisme demeure en surface, même chez Coppola, on le verra. 
Son vampire, Lestat, est rock 'n' roll et n'a pas peur des croix : il ne croit ni au Christ ni en Dieu. Lestat a lu Nietzsche, son entreprise est la transformation de l'homme par l'homme, quelle générosité !

Dans cet extrait il joue un tendre morceau de piano, mais ses mots expriment sa fureur contre la petite Claudia - une enfant-vampire à la beauté fatale, dont la cruauté égale pour le moins celle de notre ami Lestat.

Extrait d'Interview With the Vampire

 


Bon. Le but aujourd'hui (mais là je suis HS, je vais juste placer qqs vidéos de base, je développerai cet article la nuit prochaine) c'est de découvrir les pics de cette obsession de la musique romantique chez les réalisateurs de films sur le thème du vampire.
Certains même le considèrent comme le père de ces serial-killers tellement hype dont je prédis qu'on les choisira bientôt - pour la caméra - uniquement dans des panels de dandys.

Ce qui me rappelle à la fois - tjrs mes "raisonnements par analogies", n'est-ce pas, Laura ? - Dennis Cooper, son dernier bouquin (il vient juste de sortir chez P.O.L.), "Salopes" (The Sluts), hyper trash, dont le héros ne cesse d'osciller entre la baise et le meurtre.
Dennis Cooper étant de plus en plus assimilé au Bret Easton Ellis d' "American Psycho", tous deux californiens évidemment (private joke)...

(Tiens, faut que je relise Jim Harrison, "En route vers l'Ouest", j'ai un article à écrire sur ce mec hélas plus connu pour ses bouquins que pour ses scénars sublimes - par ex. "Cold feet", 1988, de Robert Dornhelms, avec Tom Waits et Keith Carradine, ou "Wolf", 1993, du génial Mike Nichols, avec Michelle Pfeiffer et Jack Nicholson.)

...Et le sulfureux poète Serguéi Essénine, rebelle total, homosexuel (ça ne l'empèchera pas d'épouser Isadora Duncan pour laquelle il était l' "ange à la tête d'or"), violent, bagarreur - l'auteur du "Journal d'un poète" écrivit aussi les "Confessions d'un voyou" ("...Sois sans crainte, vent insensé, crache tranquillement tes feuillages, l'étiquette de poète ne m'écorchera pas, moi aussi je suis - comme toi - un voyou !").

 

essenine2.jpg


Essénine sur son lit de mort



Il se suicidera le 27 décembre 1925 à l'âge de trente ans, laissant ces lignes - écrites avec son sang :
"Au revoir mon ami, sans poignée de main, ni paroles, ne t'attriste pas, ne fronce pas les sourcils, s'il n'est guère nouveau de vivre, ça ne l'est pas plus que de mourir."

Bon. Deux des bases que je prévois pour cet article sur les vampires sont dans les musiques du film "The Hunger" (de Tony Scott, 1982), dont on voit ci-dessous un extrait - avec en fond sonore le Lakmé de Léo Delibes.
OK cette vidéo ouvre aussi à d'autres films (la bande son reste Lakmé), mais elle me fait sourire et je l'adore pour la grâce de son message d'amour (Feel Free...) : 



... L'on y reconnaît Catherine Deneuve en lesbienne ! ("The Hunger" - en VF, "Les Prédateurs" - est le seul film où elle a tourné une scène de sexe.) Avec elle dans les scènes d'amour, Susan Sarandon - bcp plus habituée à la transgression des codes.


Et le sublimissime "Dracula" de Coppola (compositeur : Wojciech Kilar), avec Gary Oldman - tjrs aussi fabuleux  :

 


Je visiterai aussi le "Nosferatu" de Werner Herzog, "Angel Heart" d'Alan Parker (OK, là ça touche plus au satanisme, mais la musique est sublime, je me fais une fleur), "The Velvet Vampire" de Stéphany Rothman, et "Die Nacht der Vampir" de Klimovski.

 

Terence

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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 07:04

 

***

 

  MAGMA !!!!!! Retour sur
Christian Vander,
le meilleur batteur du monde. Par son cinéma, aussi, qu'est en plus pas du cinéma. Un personnage étrange venu du fond des âges pour nous émerveiller de sa musique.
Mariage de l'ange et du barbare, Christian Vander, alors écoutez ce solo de batterie incroyable !!!
Accrochez-vous :

"Là,_c'est_la_transe_totale"_(Luna)

 



  Ce qui distingue la réalité/perfection de la non-réalité (l'approximation) ???
24e prélude de Chopin

(composé à Las Palmas pour George Sand, hurlant à son amour perdu, Chopin se battant contre le désespoir - il se laissera mourir peu après), le morceau de piano qui - pour moi - a tjrs été l'expression magistrale de
+ la violence du
ROMANTISME NOIR +

- et c'est pas un hasard si c'est le truc que joue Hurt Hatfield
en laissant mourir celle qui l'aime
à la folie, dans le
Portrait de Dorian Gray

- version du film de Lewin, la meilleure, sublimissime,
hélas introuvable en DVD !!!
Joué ici par Andreas Schiff :

Désespoir_et_Fureur_Oscar_Wilde_Style_au_piano_!!!!!!

 



 
 Ma série télé favorite, The "L" Word  (avant même Desperate Housewives) - passée sur Canal - les 2 premières saisons dispo en DVD - pour mille scènes dont celles-ci, très belles et hot, où - quelle est la Séductrice ?...

Carmen_?_ou_Shane_?

 



  Très influencé, là, par Karl Lagerfeld, que j'adore (et donc - Kate Moss) - pour
I Feel Just Like a Child,
par Devendra Banhart - beau comme un dieu - d'ailleurs ressemble à un Christ en prince arabe pop-rock :

I_Feel_Just_Like_a_Child

 

 

 

 

  Shane... Idéal d'androgynie, l'une de mes déesses (ci-dessous en photo dans module "Mes dieux") - devenue hélas cultissime depuis son rôle dans The L Word - mais trop géniale :

Katherine_Moennig

 



  Le chant "Dôme épais le jasmin" de l'opéra Lakmé (Léo Delibes)... Je cherchais la version du film The Hunger de Tony Scott, mais, à défaut,  celle-ci n'est pas mal :

Alice_&_Betty

 

 

  Retour au sublime I've Seen that Face Before chanté par Grace Jones (composition Astor Piazzola), mais ici une étrange interprétation au violon.
Le son est mauvais, c'est bourré de fausses notes, mais fascinant de passion...
Au final c'est très fort !!!...
et ça démontre exactement le contraire de ce que j'écris ci-dessus à propos de ma vidéo Number One
- nul besoin que ce soit parfait, au contraire ! -
j'éprouve un incroyable plaisir à la regarder jouer et à l'écouter :

Liber_Tango,_par_Maïko 

 

  

Terence

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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 21:28

 

L'extraordinairement oubliée chanteuse anarchiste Colette Magny
(Hélas ! Pas trouvé la chanson intégrale)

 

 

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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 07:25

 

 

 

 

Tjrs dingue du groupe rock déjanté de l'ancienne actrice... Une vidéo de
Juliette and the Licks

***  Juliette_Lewis

Redémarrage en trombe de "Séquence Nostalgie Techno" - folles années au Dupleix, au Rex, et dans le Marais.
Ce morceau des Twenty Fingers, qui ouvrait nombre des matinées de Gwenola sur FG,
a été l'un des plus hot de l'été 1994 :

***  Don't_want_no_short_dick_man

 

       Notre petit coeur d'artichaut du dimanche, snif, continue de mater
un
dessin animé romantique
et drôle sur la sexy song
de Chris Isaak :

***  Baby_did_a_bad_bad_thing

 

 2 jours de présence pour les Talking Heads avec le merveilleux
DAVID BYRNE :

***  Psycho_Killer 

 

L'Ange Exterminateur disjoncté
Christopher Walken, (BEAU COMME UN DIEU),
extrait de
King of New York
(1990) - his funny justice -
take it easy, baby :

***   ENJOY 

 

A tout saigneur tout honneur, démo du film Sin City (2005)
- âmes sensibles,
ATTENTION, c'est hardos :

 

***    Sin_Cocaïne_City 

 

 HYPER ROMANTIQUE et SEXY :
Grace Jones, quatre jours de présence pour
I've Seen that Face before
dans le film de Polanski, Frantic :

***  Harrison_Ford_&_Emmanuelle_Seigner

 

 

 

 

***    Grace_Jones 

  

Quatre jours également pour le groupe rock féminin japonais   5, 6, 7, 8's
dans le DVD de Kill Bill 1 :

 ***  I-Walk-Like-Jayne-Mansfield

 

 

 

 

***   Yoshiko_Fugiyama

 

 

 Leur concert de Londres 2002, avec la chanteuse en grande forme :

 

 Et la chanson intégrale :

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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 06:46
 
Terrible coup de blues cette nuit - à tel point que vide de mots - anéanti.
ANEANTI. C'est exactement ça. Pas la première fois - mais ça faisait longtemps. Prêt à une grosse connerie - une rechute bien crade.
Incapable d'exprimer ce désespoir imbécile j'ai longtemps, longtemps cherché dans youtube une chanson qui exprimât de façon simple mes larmes, mes regrets, cette sensation d'irrémédiable solitude.
Au bout de plusieurs heures, épuisé et le coeur explosé de détresse,  je suis tombé - ça te paraîtra total ringard - condamne-moi, fusille-moi je ne mérite aucune indulgence, d'ailleurs je méprise la pitié - sur un vieux truc qu'à un autre moment j'aurais pas supporté une seconde.
Un poème, Les Passantes, une chanson de Georges Brassens venue d'on ne sait d'où, sublime (qu'est-ce que je raconte ?), qui m'a pris à la gorge.
Comme par hasard uploadée sur youtube y'a que deux jours.
Exécute-moi, flingue-moi, ou, pire, passe dans une totale indifférence pour ne jamais revenir, mais je mets le lien et la retranscris ici.
Tel, je suis déchiré ! Alors me pardonne rien, cette impudeur est aussi misérable qu'incongrue...
L'invincible "guerrier" est cette nuit abattu au champ de ses prétentieuses chimères. Un seul éclair de lucidité et le voilà aveuglé, se débattant comme un gosse contre ses fantômes.
Mon imbécile orgueil veut encore à cet instant intervenir et me faire effacer cet article de tarlouze.
Mais avec la même fureur qu'un jour j'ai boxé mes vitres - me tailladant les veines -, aujourd'hui je piétine mon honneur sans vergogne, car c'est bien lui qui m'a fait commettre tant de criminelles erreurs, et qui a détruit ma vie, souillant à jamais l'image sainte que je rêvais de moi.
Conscient de briser ma sublimissime image (my ass !) - transmettant cette satanée douleur obscène - qui ne m'a pas même pris par traîtrise, je l'ai sentie venir mais j'avais ri de la voir tenter de m'escalader...
Je comptais ci-dessous taper l'intégralité du poème - je suis out. Voici le lien :
Ce faisant, je suis pas dupe je me tire une balle dans la tête, que m'importe ! - submergé par l'infâme sensation de l'inutilité théâtrale de tout.
 
    
   
 
 
  
Terence Carroll
 
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