Grâce au quizz cinéma d'Handy (yesss, cliquez....) s'est induit dans mes synapses un de ces jeux d'analogies qui me permettent d'affirmer effrontément aux psys que je ne suis pas fou. Ils en sont confondus... et me croient !
Ce qui me permet d'écrire de chez moi - et non pas de la médiathèque de mon asile de fous comme est obligée de le faire Fruitbat.
Ben oui, Fruitbat ! Vous vous souvenez pas ? Cette fille dont est amoureuse Jam, l'héroïne du roman de Persimmon Blackbridge "Prozac Highway" - roman cultissime tout autant pour les queers ou les goudous que pour les dingues des amours vécues sur le Net.
Bon, je sens que je vais devoir un de ces jours vous parler de cette extraordinaire art-performer et romancière lesbienne qu'est Persimmon Blackbridge... Pour rappel, "Prozac Highway" a déjà dix ans !!!
Persimmon fut publiée en France grâce au regretté Guillaume Dustan - que je pleure encore et pleurerai toute ma vie, il fut mon ami, et l'un des tout premiers (avec Claudie) à m'encourager à écrire (hélas, comme vous voyez, c'est pas gagné !) - cher, cher Dustan, comment un jour te rendre l'hommage que tu mérites ?
Je tremble en pensant à nos viriles étreintes... Il me reste qqs lettres, qqs mots sur mon répondeur, et tes livres ! Tes livres dont plus personne ne parle - sinon dans le milieu gay...
Ton "génie divin"...
Bien, Terence, c'est la Pleine Lune, OK... Mais calme-toi, bordel !!! Allez, on fait une autre prise. Donc, Roland Topor et Fernando Arrabal...
Oui, Jodorowski, dans mon "message d'accueil", et puis Arrabal, un très fort joueur d'échecs - qui écrivit sur le championnat du monde Fisher-Spasski (1972) -, et Topor, fumant ses énormes cigares à la Palette, rue des Saints-Pères (ou rue Bonaparte ? à vérifier...).
Donc, en jouant chez Handy, qui évoquait le film d'anime "La Planète sauvage" de Laloux, scénar de Topor, je repensais à ce film inouï de Arrabal, "Viva la Muerte", et à ce chant envoûtant, qui traverse tout le film - chant illustré au générique par Topor.
Et je veux absolument partager avec vous ce chant étrange, tellement étrange !... Incantatoire et inoubliable. Entonné par un enfant dans un film terrible sur la guerre civile espagnole...
Regardez ce générique... et ECOUTEZ :
Appel au recueillement. Appel à l'intimité des consciences. Appel à l'humilité. A la paix. A l'amour.
Terence