Dans la rubrique "Amours : mes ruptures", je n'ai jusque-là posté qu'un article. C'est pas que je trouve le sujet délicat. Mais bon...
Et puis, y'a pas d'blême, les pauvres petites chattes je change leurs prénoms... Tjrs gentleman, Terence.
Je culpabilise ? Pas tant que ça - sinon je garderais pas si précieusement les photos des étreintes, les films des prouesses athlétiques, etc.
Oui je précise, chez moi, y'a pas que des dictaphones branchés en continu, y'a les caméras.
Faut avouer qu'au visionnage c'est sensations garanties, waou c'qu'on est beaux, ou merde ça y est je pleure, ou fou rire, bref ! je suis Grand Archiviste devant l'Eternel, et Dieu au Jugement Dernier pour mon cas perso je lui fais tout le job - merci c'est calculé, c'est un deal comme aux United States on plaide coupable c'est tout bénéf et le truc, les "circonstances atténuantes", on s'en tire avec retour gratis à Disneyland, ses fées gore et ses princesses à poil, 20 dollars la turlute, 40 le tire-bouchon chinois - la vie normale, quoi. Merci Mac Carthy.
Bon, je suis un collectionneur repenti. Quoique.
Voilà. Qqs pièces à conviction avant autopsie, en guise de branlettes "Voici voilà", "Gala" style, mais surtout un bel hommage à la condition féminine.
Je commence par la petite lettre d'une fille qui, qd on vivait ensemble, avait 14 ans (moi 24) et avait ce truc "premier amour" hystérico-spontané sublime - et ce genre de filles faut faire gaffe c'est une drogue dure je m'y connais, putain le manque après ! et dans la journée faut en pécho une autre, grave le manque surtout qd elles baisent géniales, et Isa elle était comme ça, un petit génie.
De la baise. Pas pour écrire des lettres :
Mon amour chéri, je viens de rentrer.
Mon amour comme tu m'as fait mal, je ne peux pas croire que c'est toi qui me traites ainsi ce n'est pas mon amour.
Tu m'as dit que tu nous n'avions plus rien à nous dire et que tu te foutais de ce que je faisais.
Je vais essayer de faire comme toi et "classer" notre histoire. Je te l'ai dit je vais sortir avec n'importe qui. Je dis pas ça pour t'embêter mais parce que si c'est fini il faut que j'essaie de m'en sortir et de m'étourdir et la seule solution c'est de prendre un amant qu'il meuble ma vie un moment.
S'il y avait encore un espoir pour nous deux je ne le ferais pas si tu pouvais me traiter autrement en ce moment je serais moins désespérée.
Si tu as quelque chose à me dire viens me chercher demain soir à la sortie du lycée.
Sinon pour les clés je les garde je viendrai avec mon frère pour mes affaires.
J'espère tout de même que tu viendras me dire au revoir à la maison. Je te fais pas du chantage essaie de comprendre.
Mon amour je t'aime.
Isabelle
C'est tellement mimi. Je te devais bien ça, Isa, t'as pas vécu pour rien, maintenant t'es en ligne et putain non seulement t'es célèbre mais tu vas en faire, des jalouses !
Bon j'ai choisi une bafouille hyper soft pour cette 1ère "lettre de rupture".
Qui d'ailleurs n'en a pas été une, elle a été qu'un avant-goût, le meilleur c'est tjrs pour la fin.
Le lendemain elle me croise dans la rue faisant le mariole avec une autre gamine tout aussi belle et oversexy, elle s'est jetée sur nous deux en hurlant - ma copine effrayée la jupette ras le bonbon (je précise car ça rendait la scène super rigolote) levant haut les bras se protégeant le visage -, puis Isa en larmes à genoux sur le trottoir - et grave l'attroupement - s'agrippant à moi elle a supplié en sanglots avec de grandes tirades incroyables c'était sublime - théâtre happening gratis - pour les zombies parisiens engoncés d'ennui c'était la fête.
Et moi le truc, merde, je bandais à mort, c'est comme un rêve son petit cul, et ses sanglots, et à genoux elle sait faire ça aussi ? je l'ai relevée - applaudissements de la foule -, carrément portée dans mes bras (elle pesait même pas quarante kilos), c'est comme qd on fait du cheval et que c'est tellement beau au galop on fait corps on forme qu'un seul animal, j'ai couru and back home oui c'est pour consommer tout de suite qd c'est tout chaud et ça l'a achevée.
Qqs jours après elle s'est pendue.
Putain la spontanéïté.
Terence
commenter cet article …