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Who Is Terence ?

  • : Toby Dammit's Trip
  • : Regarde-moi. Ne reconnais-tu pas le lieu inviolable de ton intime souffrance, la souffrance mirage, l'abîme avant le shoot et le suprême plaisir. Absorbe avec délice la douleur - au miroir que je te tends tu te reconnaîtras enfin - et t'envahira l'ultime extase que tu fuyais depuis l'enfance. Abandonne-toi.
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  • Terence Carroll
  • Ecrivain gigolo métaphysique à personnalité multiple, je me toque de l'excellente sorcellerie qui fait débusquer Dieu sous les jupes des filles. Night sky I'm sex and blood, no limit forever and ever. C'est sans espoir. Pourvou qué ça doure.
  • Ecrivain gigolo métaphysique à personnalité multiple, je me toque de l'excellente sorcellerie qui fait débusquer Dieu sous les jupes des filles. Night sky I'm sex and blood, no limit forever and ever. C'est sans espoir. Pourvou qué ça doure.

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26 décembre 2006 2 26 /12 /décembre /2006 02:13

 


Leaving Las Vegas



 

Leaving Las Vegas... Je plane pendant une heure. Mais là ça faisait longuet. J'en ai marre.


Si beau film. J'ai été ce Nicolas Cage là. Alco. Le suicide lent par l'alcool. L'appel au secours. Tous les jours. Mais personne ne comprend. On critique le mec qui boit. Mais on sait pas. Il est seul. Tous les jours il se crève. A l'alcool. Appels au secours. De + en + désespérés.


Le mec alco on le rejette. On refuse d'entendre ses cris. Il recommence. Tous les jours. Appels inutiles. On pense "C'est de sa faute". "Il veut pas s'en sortir." "Il se laisse aller." Et lui, il pleure, il continue, il boit, il appelle. Personne ne l'entend. Jamais.


Sauf Elisabeth Shue.


Leaving Las Vegas
. Superbe film.


Pourquoi ces qqs passages gnangnan - dans un film aussi bon ? Et ces longueurs insupportables.


Je suis Nicolas Cage. J'ai vécu. Exactement. Ce qu'il vit.


Y'a un truc qui cloche. Une invraisemblance dans ses moments de tremblote dus à l'alcool encore dans le sang + le manque... Y'a des médocs pour ça. Je connais. Jamais à aucun moment il n'en avale. La fille non plus, qui l'aime, jamais n'en parle. Bizarre.


Plus tard ça recommence à être VRAI. Donc DUR. Très dur.


Depuis dix minutes c'est super triste. Elle le cherche partout. Désespérée. Spectre ambulant. Sans vie - mue uniquement par l'amour.


"Allo ???... Allo !!! Mais t'es où, nom de Dieu ? Donne-moi l'adresse..."


Ouf. C'est lui. Il a appelé.


Mais on sait que le plus dur est à venir. C'est tout près. Et ça va être l'horreur.


Il va mourir ? Oui sûrement. Le whisky 24 h sur 24. Quelle autre issue ?


Nicolas Cage étendu sur le dos. Délirant. Tremblant de la tête aux pieds. L'a attendue. Elle est là maintenant. Il gémit, pleure, tend le bras, reprend la bouteille de Jack, boit encore... Sous le drap, commence à se branler. Elle l'aide. "Regarde comme j'ai envie de toi", il lui sourit. Laisse-moi faire, dit-elle. Se met sur lui. Le chevauche. Lentement. Tout amour...


Il est mort. Juste en jouissant. Précisément. Ses derniers mots. Un seul : "OUAIS !!!" Dans un sourire. Et les yeux ronds, hallucinés. Gros plan. Le beau visage de Nicolas Cage. Ses yeux exorbités. Enfin il s'éveille à la mort. Flash vers la Vision Absolue. Ses yeux se sont figés.


"Je l'aimais VRAIMENT", pleure-t-elle.




Sin City




Je ne perds jamais de temps. Chez moi tout est réglé. Après Leaving Las Vegas, automatiquement repasse en boucle - depuis hier - Sin City. Dont je connais les répliques, le récit, le scénar - par coeur. Je laisse que les images. Les mots je les ai dans la tête.


Super plan noir et blanc. Sauf le rouge. La robe.


Voix off :


"Le vent la fit légèrement trembler comme la dernière feuille d'un arbre. Je lui ai laissé entendre mes pas... Elle s'est raidie un moment..."


- Une cigarette vous ferait plaisir ? demande-t-il.
- Oui... J'veux bien. Ces gens vous ennuient-ils autant que moi ?
- Je ne suis pas venu pour la fête. Je suis venu pour vous. Je vous observe depuis des jours. Vous êtes la femme dont nous rêvons tous. Il ne s'agit pas que de votre visage... votre allure... votre voix... Ce sont vos yeux. Tout ce que je vois dans vos yeux.


[Tjrs en noir et blanc. Sauf le rouge vif de la robe. Et maintenant ses yeux. Vert-clair. Sublimes. Transparents, pupilles contractées - comme une junkie à l'héro -, en têtes d'épingle, yeux verts lumineux. Métalliques.]


- Et que voyez-vous dans mes yeux ?
- Je vois un calme profond et trouble. Cette fuite vous fatigue. Vous êtes prête à affronter ce que vous devez affronter. Mais vous ne voulez pas le faire seule.
- Non... Je ne veux pas l'affronter seule.


Voix off :


"Le temps devient électrique. [Il la serre dans ses bras, ils s'embrassent.] Elle est douce, chaude, légère comme le vent... Son parfum est une promesse. Il me fait monter les larmes aux yeux. Je lui dis que tout va bien se passer, que je la débarrasserai de tout ce dont elle a peur. Et que je l'emménerai loin, très loin. Je lui dis que je l'aime."


[Il l'abat. Une seule balle.]


"Le silencieux a étouffé le bruit du coup de feu. Je la serre très fort... jusqu'à ce qu'elle s'en aille. Je ne saurai jamais ce qu'elle fuyait."


Plus tard - tjrs dans l'intro du film -, Bruce Willis s'est fait tirer dessus. Une dizaine de balles. Il a sauvé Nancy Callaghan. "11 ans" - répète-t-il.


Voix off :


"J'finis par m'asseoir... comme il l'a dit. Les sirènes se rapprochent. Elle est hors de danger... Tout s'assombrit. J'm'en fous pas mal. J'ai sommeil. Tout va bien. Elle est hors de danger. Un vieux meurt. Une enfant vit. C'est dans l'ordre des choses."


Plus tard encore - troisième volet de l'intro.


On sent la patte de Tarantino - dans la structure comme dans les dialogues. Sacré Quentin Tarantino qui dans un interview répète - avec son sourire triomphe permanent de la malice : "Plus c'est brutal, plus c'est dur, mieux c'est."


La voix de Marv maintenant, tjrs le noir et blanc, tjrs en voix off, grave, calme, un souffle... mais on y entend l'absence totale de scrupules - sauf avec les femmes - et l'hyperviolence. Marv. Visage ravagé, refait à force d'implants, masque d'horreur et pourtant de sublime beauté... La détermination. Dieu implacable. Le dieu implacable a la beauté de Satan - qu'importe s'il tue.


"La nuit est brûlante comme l'enfer. Une piaule pourrie, dans un quartier pourri, d'une ville pourrie. Je contemple une déesse. Elle me dit qu'elle a envie de moi."


Robe rouge. La fille a les cheveux d'or.
- J'ai envie de toi.
Dit-elle en écho de la voix off. Technique de récit. Mais géniale.


(VF de Sin City. Incroyable : une VF excellente.)


"Pas question de prendre une seconde de plus à me demander pourquoi j'ai autant de bol. Elle a l'odeur des anges... La femme parfaite... Une déesse."


- J'ai besoin de toi, dit-elle.


("Goldie... Elle m'a dit qu'elle s'appelle Goldie. Merde, Goldie. Qui es-tu ?")


"Trois heures plus tard j'ai la tête dans un compteur à gaz. Goldie est morte. Je me suis réveillé complètement murgé. Comme elle. Merde, Goldie, qui es-tu ? Qui voulait ta mort ? Qui se cache derrière cet ange de miséricorde venu offrir à un repris de justice la nuit de ses rêves ? Merde, tu l'as qd même pas fait pour ma gueule... Alors pourquoi ? Pourquoi ce rade miteux ?..."


26 déc 2006, pile 4 heures du mate.


"Pourquoi toute cette bonté, Goldie ?"

 

 

Terence

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commentaires

D
Il l'abat, une balle, - silencieuse, et sa robe s'étale, non, c'est son sang -cette scène est magnifique, le film est  un coup de génie, en fait. Les perso, justes, les prises de vue, magistrales... je parle pas du scénario et des dialogues, j'ai pas les mots.tout ça pour rien dire, en fait... Puisque tout est dit- pub.
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:
Je les connais parfaitement ces deux films ....<br /> Mais t'es sûr que les regarder en boucle c'est bon pour le moral ?
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