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Who Is Terence ?

  • : Toby Dammit's Trip
  • : Regarde-moi. Ne reconnais-tu pas le lieu inviolable de ton intime souffrance, la souffrance mirage, l'abîme avant le shoot et le suprême plaisir. Absorbe avec délice la douleur - au miroir que je te tends tu te reconnaîtras enfin - et t'envahira l'ultime extase que tu fuyais depuis l'enfance. Abandonne-toi.
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  • Terence Carroll
  • Ecrivain gigolo métaphysique à personnalité multiple, je me toque de l'excellente sorcellerie qui fait débusquer Dieu sous les jupes des filles. Night sky I'm sex and blood, no limit forever and ever. C'est sans espoir. Pourvou qué ça doure.
  • Ecrivain gigolo métaphysique à personnalité multiple, je me toque de l'excellente sorcellerie qui fait débusquer Dieu sous les jupes des filles. Night sky I'm sex and blood, no limit forever and ever. C'est sans espoir. Pourvou qué ça doure.

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nous allons nous appartenir 
dans un pays étrange que tu ne connais point.
Ce pays est celui des fous.
Je viens te dépouiller de tes sens vulgaires 
pour t'en donner d'autres plus subtils, 
plus raffinés.
Tu vas voir avec mes yeux, 
goûter avec mes lèvres.
Dans ce pays, on rêve, 
et cela suffit pour exister."
 
 
(Rachilde, 1885)





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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 19:31

 

Baguenaudant minaudant mes pensées badines et cruelles
J'fais pas des vers j'fais semblant je minaude j'me fais belle
C'est rigolo, je tente de m'dédouaner mais j'suis pas dupe et j'y crois pas
Je m'en tire pas - mais l'temps d'l'écrire j'me suis fait jouir
- C'est qu'en forçant le trait tu piges honey ? le rôle devient tellement, tellement virtuel
- Et j'm'occupe pas du reste qu'est-ce que tu crois mon pauvre ami ?
Je me sais repentant et pour autant ne deviens pas meilleur
Ainsi c'matin y'a mon vieux Nietzsche qui m'lance des fleurs
Extraits overchoisis toujours pouvoir me dire à moi et ma p'tite soeur
- Et j'me cite c'est passionnant c'est tout moi, ça :
"On s'dit c't'un attentat le septième jour on s'permet tout"
Et comme tu dis, honey,
Tout ça c'est bidon tout est dans tout et réciproquement
Ce que démontre "Retour de campagne du guerrier ivre"
Du beau Terence article du 28 octobre 2006,
Et putain c'était bien comme tu dis, honey, t'es un génie !
Honey ? Ben c'est moi-même, "Honey" tu crois qu'c'était qui ?
Putain mais c'est l'refrain, qu'est-ce que tu crois mon pauvre ami ?

 


 
1 -  Petites filles qui m'avez donné un peu de votre corps...

Petites filles qui m'avez donné un peu de votre corps et de votre âme - petites filles, de vos tombes pensez encore longtemps que je suis entré au fond de vous.

Au plus profond... et je vous ai donné la mort, je vous ai fait partager ma propre mort, vous vous en êtes repu, et vous avez aimé ça, souvenez-vous, du fond de votre tombe !

A vous j'ai offert ces caresses qui m'ont, longtemps, fait croire qu'il arrive de ne pas être seul, parfois.

Je vous ai trompées, aussi, faisant passer la douleur pour de la joie, et bien sûr vous l'avez cru, et cette douleur est votre drogue, et vous tremblez dans vos cercueils. Vous vous êtes endormies dans mes bras, confiantes, et vous vous êtes réveillées enterrées vivantes.

Je vous imagine, quelle rigolade... Je vous ai éternisées, et vous ai toutes enterrées immortelles !

J'irai vous chercher - mais j'ai tout mon temps, pas vrai ?

Immortelles et folles j'irai vous cueillir, mais je vous apporterai qqs compagnes, j'aimerais savoir en vous enfermant deux par deux laquelle dévorera l'autre, attention vous êtes filmées, les survivantes auront des souvenirs à se mettre sous la dent...

Mais si, je vous aime, que croyez-vous ?

 

2 - Je vous apprends l'infinie solitude...

De vous écouter, nous étions, moi, et toutes, si maladroits, nous nous sommes écoutés, et puis, on s'est touchés, et puis aussi, aimés. Aimés - avec ce terrible "peut-être", mot le plus terrifiant de la langue.

Nous nous sommes touchés - caressés - longuement. Peut-être (peut-être !) avons-nous alors, un peu (coup de fil d'Ewa), existé (c'est du direct live), existé vraiment, ensemble. "Les chants des violons..."

La Grande Faux - avant de frapper - jamais ne siffle pas le réveil.

C'est toujours - toujours ! - la faute d'inattention qui tue le guerrier.

L'attention que demande le plaisir sexuel que je vous donne, mes petites amours, permet d'éviter de mourir par inattention.

Je vous écris - j'écris - par peur de la mort par surprise.

 

3 - Petite fille blonde - brune ? ah désolé mea culpa fucking candles !

Fait tjrs très noir chez moi je m'éclaire aux bougies c'est tellement romantique...

Petite fille blonde aux yeux craintifs, si belle, assise en haillons sur le trottoir où s'amassent morts et ferraille entremêlés...

Les murs gris, derrière l'enfant, dessinent les ombres noires de toutes les menaces qui forgent le destin de la femme fatale.

Elle a la force lumineuse dans les yeux, la force, la vengeance, la cruauté surtout, dure, la plus dure qui soit, celle implacable et définitive de la déesse qui doit se reconstruire un monde, et qui sait que les humains ne sont plus que poings, mitraillettes, lance-flammes.

La belle enfant sait ce qu'elle a en haut des cuisses, là précisément où elle ne cessera jamais de mouiller, ce sexe jouira, au prix du sang, au prix des larmes.

Elle se souvient dans ce silence qui l'a prise, des cris, des gémissements, des râles, des râles si longs qu'ils devenaient chants... chants grâce auxquels elle réapprenait à dormir.

Elle dormait au coin d'un mur, la petite fille vampire.

 

4 - Ô mort, je ne t'ai jamais vue, je te reconnaîtrai...

Ô mon bel ange, gracile enfant pour l'éternité impubère (ô mort !), si fine, si mince, crinière souillée encore de ce sang que tu exhibes sur les trottoirs des rues de la Soif du monde entier, crinière bouclée, noire, qui te descend aux reins...

Ta peau est si blanche, tu es si douce, ta peau si belle, tu danses lentement serpentine ondulante, lascive, à ton regard - où est ta victime ? tu me vois, et tu la cherches ? -, à ton regard se lit un monde immense, et la douleur immense, et j'y plonge comme un enfant.

Enfant à mon tour - mais il en a tjrs été ainsi -, en moi naissent les fureurs de l'espoir, ma petite Indienne au nom Regard Brûlant, ta fièvre est glacée.

 

5 - Mon ange, ma mort, fille perdue...

Mon ange - ma mort - fille perdue qui danse aux banquets de la mort.

Je te serre contre ma poitrine, je traverse ton corps, tu es le souffle et je frissonne, tu es la salive, la sève, la mouille, l'eau bénite.

Je n'ai pas la faculté de mourir, car tu m'aimes, et partout dans Paris tu m'entraînes facétieuse à construire des tombes cathédrales.

Mais je suis là aussi, en ton coeur de vampire, et pour le monde entier je ne suis plus qu'un ci-gît abandonné dans un trou au cimetière des Cerqueux-sous-Passavent, Maine-et-Loire.

Suis-je mort ? Je vis une joie terrible, tes os, mon amour, et ta chair sont les miens - je suis ton double, je t'aime.

 

6 - Fondus ensemble nos corps...

Fondus ensemble nos corps, et coule, à jamais, l'océan dans le ciel !

Et coule une félicité cruelle, qui emplit mes longues nuits d'hiver (bonjour la traduction au nord de la Norvège !)... Coule la félicité cruelle - en mes longues nuits d'hiver - depuis ta précédente mort - dont je refuse l'aube.

Seules comptent nos doigts qui fébrilement se cherchent...

Nos deux mains qui s'étreignent et se serrent tremblantes.

Deux squelettes ? Pas de squelettes, vieillards ignares ! Deux êtres se parlent, les mains, les mains ! se touchent, se cherchent - "glissement progressif du plaisir" - et glissent sur l'onde lisse.

Le long des bras - amour et murmure rampant - signant l'extrême douceur de la dernière mort.

 

 

Terence

 

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commentaires

D
Tes mots se suffisent à eux-même..."Fascinant" dirait le scientifique en réajustant sa paire de lunette, "Absolument fascinant ..."...
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